Métiers : Etalonnier(e)

Missions

  • Assurer la promotion des étalons et leur utilisation en tant que reproducteur.
  • Assurer la réalisation des saillies que ce soit en monte en main (sur la jument) ou la récolte de l’étalon (sur un mannequin) pour l’insémination artificielle.
  • En concertation avec l’équipe de la structure, organiser la planification de la monte en fonction du cycle des juments et de la disponibilité des clients.

Compétences et qualités requises

  • Connaissances en reproduction, soin, alimentation et génétique.
  • Maîtrise des règles de sécurité relatives à la manipulation des étalons.
  • Résistance physique : grande amplitude horaire, travail le week-end et capacité à travailler à l’extérieur.
  • Sens relationnel et commercial.

Domaine(s) d'activité

Galop (élevage), Sport / Loisir (élevage), Trot (élevage), Viande / Lait (élevage)

Convention collective

Convention collective des exploitants agricoles, de polyculture et d'élevage du 4 juin 1996.

Évolution de poste

L’étalonnier peut évoluer vers un poste d’inséminateur (après obtention de la licence) ou de responsable d’élevage.

Je suis fait pour ce métier si je suis

  • Patient(e)
  • Délicat(e)
  • Attentif(ve) et réactif(ve)

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Témoignage de Benoit Girres

J’ai sous ma responsabilité 5 étalons et une équipe de 3 à 4 personnes. Mes journées commencent à 6h. À 7h, les premières saillies ont lieu. Les étalons peuvent honorer jusqu’à 4 fois par jour et jusqu’à 160 juments par saison. Ils sont rentrés du paddock à 14h et reçoivent leur deuxième repas. Nous avons instauré un système de travail par la mise au marcheur, la longe, ou le pas actif en main. Nous effectuons leur toilette quotidienne. Les dernières saillies ont lieu à 21 heures. L’autre partie de mon métier s’oriente vers l’entretien du relationnel client, un peu de commercialisation d’étalons, ainsi que les présentations. Pour exercer, il faut avoir de bonnes connaissances du monde des courses, des pedigrees et être passionné par ce milieu. Il faut accepter d’avoir de grosses amplitudes horaires sur des journées pas forcément très intenses mais où il faut être là. On doit avant tout savoir se faire respecter de ses étalons, les aimer, trouver un équilibre de respect mutuel sans leur « casser le moral ». Selon moi, la meilleure école qui prépare au métier d’étalonnier est celle de la voie des préparateurs de yearlings pour les ventes.

 

En savoir plus :

Interview complète de Benoit Girres

Le mot du conseiller

Métier accessible après plusieurs années d’expérience au sein d’un haras ou d’un élevage, l’étalonnier a pour objectif quotidien de s’assurer de l’intégrité physique et mentale des étalons qui lui sont attribués en vue d’optimiser leurs carrières de reproducteurs. L’étalonnier connaît sur le bout des doigts le pedigree et les performances sportives de ses protégés. Il doit savoir les vendre, mais surtout être en mesure de juger de leur état de forme et ou de leurs besoins. Il doit aussi savoir faire preuve de calme, de patience et parfois d’autorité auprès des étalons qui peuvent avoir des sautes d’humeurs.

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