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19

Partie III

L’emploi et les métiers du secteur Courses

L’emploi

et les métiers

du secteur Courses

L

e décompte des emplois équins se heurte aux limites des données statistiques disponibles. Aucune

des codifications existantes au sein des organismes nationaux tels que l’Institut national de la statis-

tique et des études économiques (INSEE), le Pôle emploi ou la Mutualité sociale agricole (MSA), ne per-

met de repérer avec précision les emplois de la filière cheval.

L’estimation la plus complète de l’emploi équin est réalisée à ce jour par l’Observatoire économique et

social du cheval (OESC). L’Observatoire a élaboré une estimation de l’emploi salarié fondée sur les don-

nées de la Mutualité sociale agricole et une estimation de l’emploi indépendant, à partir de ses propres

enquêtes, réalisées par les Observatoires économiques régionaux (OER), mis en œuvre par les Conseils

des chevaux. À ces données s’ajoutent, pour les éleveurs, celles de la base SIRE de l’Institut français du

cheval et de l’équitation (IFCE). Depuis 2007, la base d’équi-ressources apporte un éclairage complé-

mentaire sur les métiers dans l’emploi salarié équin. La mise à jour complète des estimateurs d’emploi est

menée tous les 5 ans ; la plus récente datant de 2012.

D’autres sources d’information comme France Galop et la Société d’Encouragement du Cheval Fran-

çais (SECF) sont utilisées pour produire ces données. Aussi, l’AFASEC qui s’occupe de l’accompagnement

des salariés des écuries de course possède un détail d’information par type d’emploi très précis.

Un secteur qui génère 27% des emplois exercés

à titre principal dans la filière équine

La définition retenue pour le décompte des emplois dans la filière équine est celle du Bureau Internatio-

nal du Travail (BIT) :

§§

existence ou non d’un revenu ;

§§

concerne toute personne âgée de 15 à plus de 75 ans ;

§§

porte sur un minimum d’1 heure de travail dans une semaine de référence ;

§§

les contrats d’apprentissage et les aides familiales sont inclus ;

§§

pour les personnes ayant une double activité, seule l’activité la plus rémunératrice est retenue.

Cette définition permet de faire des comparaisons avec l’emploi total en France, mais aussi à l’interna-

tional.

Pour tenir compte de la pluriactivité d’une partie des travailleurs, phénomène important dans la filière

équine, deux niveaux de décompte sont utilisés :

§§

Total emploi : toute personne ayant un emploi lié aux équins,

§§

En activité principale

: toute personne dont l’emploi lié aux équins constitue l’activité principale.

III

Partie

A