

Cavaliers professionnels : emploi, métiers et formation – 2014
8
(03/2,6 ² 0e7,(56 ² )250$7,21
Le cavalier enseignant
Le cavalier enseignant est un cavalier professionnel qui associe son activité de compétiteur à
une activité de coaching. Dans la plupart des cas, ses revenus proviennent des pensions des
chevaux que les cavaliers amateurs qu’il entraîne lui confient au travail, ainsi que de ses acti-
vités d’enseignant. Il peut être également un cavalier de haut niveau qui, après une carrière
de compétiteur, a choisi de se reconvertir dans l’enseignement.
Le cavalier de haut niveau
C’est un compétiteur présent dans les épreuves qui s’échelonnent du niveau de Pro 1 (mini-
mum) au niveau international. Sa vie est rythmée par les concours. Les chevaux qu’il monte
lui sont confiés par des éleveurs et des propriétaires. Ses revenus sont tirés, en règle générale,
de la commercialisation des chevaux, dont il touche un pourcentage significatif. Ces cava-
liers possèdent souvent leurs propres écuries et emploient d’autres cavaliers, « maison » et
« jeunes chevaux ». En plus d’être des compétiteurs performants au plus haut niveau, ces
cavaliers sont donc également de véritables chefs d’entreprise.
Un métier, des métiers
Il n’existe pas de cloisonnement strict entre les quatre catégories décrites précédemment.
Un cavalier maison est souvent cavalier de jeunes chevaux et éventuellement enseignant,
etc. De la même manière, beaucoup de cavaliers de haut niveau assurent, en parallèle de
leur carrière sportive, des heures d’enseignement pour compléter leurs revenus et assurer la
pérennité de leur nom s’ils arrêtent la compétition (accident, reconversion, etc.).
D’un point de vue juridique, le statut de cavalier professionnel n’est ni référencé ni défini
au sein des conventions collectives relatives au monde du cheval. Par ailleurs, il n’existe
pas d’obligation de diplôme pour exercer une activité de cavalier professionnel.