

La traction animale dans les collectivités territoriales bas-normandes - 2011
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III
LE POTENTIEL DE DEVELOPPEMENT DU CHEVAL ATTELE
De nombreuses collectivités déjà engagées dans l’utilisation de la traction animale sont
favorables au développement d’une seconde activité liée au cheval attelé. En Basse-
Normandie, Argentan, Trouville-sur-Mer, la Communauté de communes de Suisse normande
et l’Office National des Forêts disent souhaiter développer leur activité dans les années à
venir.
Concernant l’ONF, des chantiers au moins aussi importants que ceux des deux dernières
années sont programmés pour les 5 ans à venir, soit l’équivalent de 5 mois d’activité par an
pour une moyenne de quatre personnes et quatre chevaux.
Certaines villes souhaitent diversifier leur utilisation de l’animal et développer plutôt le cheval
monté. A l’échelon national, 70% des villes ayant déjà mis en place une action de traction
animale souhaitent développer une seconde action.
1 - Nouveaux projets autour du développement durable et du transport de
personnes
Les nouveaux projets d’utilisation du cheval attelé paraissent relativement peu nombreux.
Sur les 80 villes bas-normandes enquêtées n’utilisant pas, actuellement, le cheval attelé,
8 collectivités disent avoir un projet ou de l’intérêt pour la traction animale. Il s’agit d’Ifs, Caen,
Sées, Hérouville-Saint-Clair, Alençon, Luc-sur-Mer, Le-Mont-Saint-Michel et Saint-Hilaire-du-
Harcouët. S’agissant de Saint-Hilaire-du-Harcouët, la situation est particulière dans la mesure
où l’accord conclu entre le centre de formation et la commune porte sur la formation, en ville,
des futurs cochers meneurs du Mont-Saint-Michel. Il ne s’agit donc pas d’un projet d’utilisation
du cheval liée à une activité d’entretien ou de service de transport public de la commune.
Au niveau national, en l’état actuel de l’enquête, 6% des collectivités disent avoir un projet ou
de l’intérêt pour l’utilisation de la traction animale. Rares sont les projets « avancés » disposant
d’un calendrier, d’un budget prévisionnel, etc.
L’intérêt des collectivités se porte principalement sur le transport des déchets, l’accessibilité à
certaines zones (bords de rivières, plages) et l’entretien des espaces verts.
Pour les collectivités bas-normandes concernées, les projets portent, à part égale sur le
ramassage des déchets, l’entretien des espaces verts et le transport des personnes. Les
collectivités ont la volonté de gérer elles-mêmes leur action, sans faire appel à un prestataire
extérieur. Elles prévoient de recruter leur personnel en interne.
Le tableau suivant synthétise les projets des collectivités bas-normandes concernant l’utilisation
du cheval attelé.