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La traction animale dans les collectivités territoriales bas-normandes - 2011

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A l’échelon national, les collectivités utilisent d’abord le cheval attelé pour des actions ayant

trait à l’environnement. Le ramassage des déchets (y compris la collecte du verre) vient en

première position (32%), suivi par l’entretien des espaces verts (19%), puis le tourisme vert

(15%).

Si 50% des collectivités enquêtées utilisent l’attelage pour une activité unique, l’autre moitié

conjugue une utilisation plurielle, pour deux, trois, voire quatre activités différentes (Conseil

Général de Charente Maritime par exemple). Certaines villes travaillent par « famille

d’utilisation » : transport des déchets et collecte du verre par exemple (Paris et Conseil

Général des Hauts de Seine) mais de nombreuses collectivités diversifient leur utilisation du

cheval attelé de façon plus large : transport des déchets, transport de touristes, débardage,

par exemple (Domaine de Saint Cloud, Trouville).

4 - Les agents cochers-meneurs

En Basse-Normandie, les activités de traction animale mobilisent au total entre 12 et 13 agents,

soit en moyenne deux agents par collectivité. Cette moyenne augmente dans l’enquête

nationale (3 agents en moyenne autour du cheval territorial) en raison de la présence de

quelques grandes collectivités (les conseils généraux, Strasbourg, Paris, Rennes, Nantes,

Poitiers).

Aux emplois bas-normands clairement identifiés, il faudrait pouvoir ajouter les travailleurs

indépendants dont l’activité, avecdes liens plus oumoins ténus avec une collectivitépublique,

est plus difficilement repérable. Par exemple, les Roulottes de la Suisse Normande, prestataire

de services pour la Communauté de communes de la Suisse Normande, intervient, de façon

très ponctuelle pour l’ensemble des communes du Smictom de la Bruyère. Cette association

intervient aussi dans le secteur privé.

A l’échelon national, en l’état actuel de l’enquête, il est possible d’estimer à 63 le nombre de

communes ayant des activités de traction en fonctionnement. La niche d’emplois actuels

pourrait être d’environ 200. En y ajoutant les emplois dans la police montée, estimés à 200

8

, le

cheval en ville pourrait concerner une niche d’environ 400 emplois.

7%

19%

17%

13%

transport de déchets

entretien des espaces verts

tourisme

débardage

autre collecte

travaux agricoles

transport scolaire

transport de l'eau

autres

collecte du verre

15%

10%

6%

6%

4% 3%

Figure 2 : Répartition des modes d’utilisation du cheval attelé au niveau national

Source : O.M.E.F.F.E, Equi-ressources, 2011

8

Sources : suivi de cohortes des deux écoles de gardes à cheval (Soisson et Charente maritime).