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Cf. Annexe 1 : liste des collectivités bas-normandes enquêtées. Source :
Touteslesvilles.comLa traction animale dans les collectivités territoriales bas-normandes - 2011
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3 - Périmètre et méthodologie de l’enquête
L’enquête menée par l’O.M.E.F.F.E. est de dimension nationale, avec un focus régional sur
la Basse-Normandie. Son périmètre sectoriel est limité à l’utilisation du cheval attelé et à
l’implication de la collectivité dans cette utilisation, par le biais d’une prise en charge directe
de l’action ou du recours à un partenaire extérieur. Sont donc exclus de cette étude les
intervenants privés agissant pour leur compte exclusif, sans contact avec la collectivité. A
l’avenir, il serait néanmoins intéressant d’enquêter de façon plus systématique le secteur
privé. En effet, si celui-ci est à priori constitué de travailleurs indépendants, peu susceptibles
d’embaucher pour eux-mêmes, il forme un potentiel d’utilisateurs de chevaux de trait qu’il
faudrait parvenir à évaluer.
Il a été décidé de sonder les collectivités sur la base d’un échantillonnage par quota. Au
terme d’un bilan à mi-parcours mettant en lumière la très rare utilisation du cheval attelé par
les collectivités de moins de 3 000 habitants, il a été décidé de redéfinir l’échantillon autour
des communes de 3 000 à 100 000 habitants.
Pour la région Basse-Normandie, toutes les communes de plus de 3 000 habitants ont été
sondées, soit par questionnaire, soit par téléphone. Ainsi, plus de 80 communes
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ont été
enquêtées en Basse Normandie, auxquelles viennent s’ajouter l’Office national des forêts
(ONF) bas-normand, les entreprises Suez, Véolia et Paprec.
Sur l’ensemble des communes enquêtées, 68 n’utilisent pas de chevaux attelés et ne font état,
à la date de l’enquête, ni d’intérêt ni de projet dans ce domaine. Cinq communes auxquelles
vient s’ajouter l’Office National des Forêts utilisent le cheval attelé et huit communes disent
avoir un projet (dont le Mont St Michel, avec Véolia) ou de l’intérêt pour l’utilisation de la
traction animale.