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L’emploi salarié dans les centres d’entraînement de chevaux de courses

4.

Une mobilité réduite des salariés Courses vers les autres secteurs

de la filière équine

L’analyse ci-dessous est intégralement issue du rapport « L’emploi lié au cheval en France : vers un meil-

leur suivi des tendances de l’emploi agricole équin » (Laurie Jeaugey, 2016) basé sur les données MSA.

Le but de l’étude est d’analyser les mobilités au sein des secteurs d’activité agricoles équins. L’année

2010, qui se situe au milieu de la période étudiée, a été choisie comme point de départ de l’étude.

Le secteur des courses emploie 6 036 salariés en 2010 (soit 23 % de la population totale salariée cette

même année). 73% des salariés actifs dans les courses en 2010 n’ont pas changé de secteur au cours de

leur période d’activité.

Parmi les 27% d’individus considérés comme mobiles, le secteur de l’équitation est celui dans lequel ils

vont et viennent le plus.

Parmi les salariés qui étaient dans un autre secteur que celui des courses avant 2010, 70 % étaient dans

celui de l’équitation, les autres étaient dans l’Elevage. Parmi les salariés qui changent de domaine après

2010, 57% s’orientent vers le secteur équitation.

Figure 21 : Flux des salariés Courses présents en 2010

à la MSA sur leur période d’activité totale

4 386 salariés restent

dans les Courses

Présents dans le secteur Courses en 2010

6 036 salariés

dont

2 041 au trot, 3 961 au galop, 34 en Société de courses

Changement de secteur avant 2010 Changement de secteur après 2010

41 083 salariés (18%)

Dont 778 en équitation (72%)

842 salariés (14%)

Dont 615 en équitation (57%)

Année 2009 :

324 étaient dans un autre secteur (5%)

Dont 216 dans celui de l’équitation (67%)

Année 2011 :

298 vont dans un autre secteur (5%)

Dont 220 dans celui de l’équitation (74%)

Source : « L’emploi lié au cheval en France : vers un meilleur suivi des tendances

de l’emploi agricole équin », Laurie Jeaugey, 2016, d’après CCMSA

Il ressort également de l’étude que les individus non mobiles sont plutôt des hommes, âgés d’au moins 36

ans et qui possèdent des contrats de type CDI. Par opposition à cela, la mobilité concerne davantage

les femmes qui ont entre 18 et 35 ans, dont les contrats sont des CDD.

5.

Qui veut changer de voie ? Pour s’orienter vers quels domaines ?

Selon les enquêtes Ifce/AFASEC 2013, parmi les 16 % de salariés souhaitant quitter leur métier dans l’en-

traînement de chevaux de courses, le secteur du Galop (20%) semble être plus touché que le Trot (10 %).

Les femmes de 31 à 40 ans sont les plus à même d’abandonner leur métier autant au Trot qu’au Galop.

Concernant les hommes, ils quittent davantage leur métier au Galop (20%) qu’au Trot (9%).

L’âge de début de carrière n’a pas d’influence sur la volonté de rester travailler ou non dans l’entraîne-

ment.

Les emplois de garçon de voyage semblent être particulièrement touchés par la volonté de changer de

secteur. Plus d’un tiers d’entre eux souhaitent arrêter.