La traction animale en milieux agricole et forestier : Enquête sur l’emploi et les formations – 2014
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presque tous les sols et par tous les temps alors que le tracteur est limité du fait de son poids
et du fort tassement des sols qu’il provoque. On peut également noter que le cheval n’utilise
pas d’énergies fossiles et n’entraîne donc pas de dégradations de l’écosystème ou de pollu-
tion sonore. La même étude compare alors le cheval au tracteur utilisant du bio-carburant,
moins polluant. Le même tracteur nécessiterait l’exploitation d’une surface de 5 hectares
d’oléagineux fournissant des bio-carburants pour fonctionner une année entière alors que
le cheval ne nécessite qu’un hectare et demi, partagé entre l’herbe, le foin, la luzerne et
le grain. Une fois encore, le cheval est plus intéressant que le tracteur. Un tiers des meneurs
évoque le fait que l’investissement initial ou l’investissement à long terme pour l’utilisation du
cheval est moins élevé que pour l’utilisation des machines
1
.
1. S. Douaud
et al.
, « Rapport de l’initiation à la démarche de projet : l’utilisation du cheval de trait dans l’agriculture
contemporaine en France », 2011.