Palefrenier-soigneur : un métier en mutation ? - 2012
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V
Les besoins des employeurs, l’offre des candidats
5.1 - Demande et offre en matière de formation
Un quart (26%) des employeurs enquêtés n’a pas répondu à la question du diplôme détenu
par leurs employés. Ceci traduit soit de l’indifférence vis-à-vis de la formation, soit un sentiment
d’évidence : le futur employé est formé, par définition.
23% des employeurs enquêtés ont pris la peine de préciser qu’ils n’accordaient aucune
importance à la formation de leur palefrenier.
Au total, près de la moitié (49%) des employeurs enquêtés serait indifférente au diplôme ou
niveau d’étude de leurs palefrenier-soigneurs (pour l’une ou l’autre raison évoquée).
Pour l’autre moitié des employeurs enquêtés (ceux qui se sont prononcés sur le diplôme
souhaité), le CAPA soigneur arrive en tête. Ce diplôme est souhaité par 43% des répondants.
Viennent ensuite, à part égale, le Bac pro CGEA (25% des répondants) et le BEPA activité
hippique (25.9% des répondants). Enfin, près de 7% des employeurs souhaitent que leur
salarié soit titulaire d’un BTS Agricole. La demande de titulaires du Bac ou du BTS témoigne
vraisemblablement de l’existence de postes apparentés à des postes de palefreniers mais
requérant des responsabilités sans doute plus proches de celles d’un assistant ou responsable
d’élevage.
42,3%
25,9%
6,7%
CAPA Soigneur d'équidés
BEPA Activité Hippique
BAC Pro CGEA
BTS Agricole
Sans diplôme de la filière cheval
25%
23%
Figure 15 : Diplôme souhaité par les employeurs
Source : Enquête palefrenier, Université de Caen, Equi-ressources, Pôle Hippolia, 2011