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Palefrenier-soigneur : un métier en mutation ? - 2012

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2.3 - La filière « courses »

Cette filière est caractérisée par plusieurs types de structures :

n

entreprises d’élevage (cf. ci-après),

n

centre de débourrage et pré-entrainement,

n

centre d’entraînement,

n

écurie de course.

Certaines entreprises réunissent deux ou plusieurs de ces spécialités. Ce sont souvent des

entreprises de taille moyenne ou grande (surtout dans le galop), dont l’organisation interne

est hiérarchiquement structurée et professionnelle.

Par ailleurs, les chevaux manipulés dans ce secteur ont globalement davantage de valeur

que ceux du secteur sport-loisir (sauf exception) ou viande.

Enfin, la filière course, notamment par le PMU, génère l’essentiel du chiffre d’affaires de la

filière cheval dans son ensemble (10 sur 12 milliards), d’où des entreprises susceptibles de

proposer à leurs employés des conditions de travail souvent moins précaires que dans les

autres secteurs.

Le palefrenier exerçant dans ce secteur pourra évoluer vers un poste de chef d’équipe

(premier garçon) ou de responsable d’écurie.

2.4 - Le secteur des centres équestres

La Fédération française d’équitation recensait, en 2010-2011, 8200 établissements équestres

affiliés, pour plus de 700 000 licenciés. Ces structures se caractérisent par :

n

des missions d’enseignement et d’animation,

n

des statuts privés (7 établissements sur 10),

n

des activités consommatrices de main d’œuvre (en moyenne 3 personnes par

établissement).

Beaucoup d’établissements équestres sont de très petite taille. Leur viabilité économique est

fragile et l’embauche régulière d’un salarié, difficile. Dans ce secteur, l’emploi est souvent

précaire et peu rémunéré. Les fonctions du palefrenier sont centrées sur l’entretien des

chevaux en boxes (majoritairement) et les contacts avec la clientèle.

2.5 - La filière « sport et compétition »

Ce secteur se distingue de celui des centres équestres par la catégorie des chevaux accueillis,

ainsi que par la clientèle constituée de propriétaires d’équidés. Dans ce type de structure, le

palefrenier peut être amené à manipuler des chevaux de valeur et à se déplacer davantage,

en fonction des compétitions.

Si les compétences de base du palefrenier-soigneur sont toujours recherchées, peuvent

s’y ajouter des compétences de « groom », qu’un palefrenier classique ne maîtrisera pas

obligatoirement.