

La traction animale en milieux agricole et forestier : Enquête sur l’emploi et les formations – 2014
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(03/2,6 ² 0e7,(56 ² )250$7,21
Plus de 10 ha
5 à 10 ha
3 à 5 ha
1 à 3 ha
Moins de 1 ha
11 %
36 %
23 %
13 %
17 %
Figure 8 : Surface exploitée avec les équidés
Chez les enquêtés exploitant de petites surfaces (inférieures à 5 ha), on rencontre tous les
types de profil d’exploitation : maraîchage, vigne, forêt, entretien de prairie, transport de
fourrage... Aucun travail ne semble inadapté au cheval sur de telles surfaces. En revanche,
les meneurs exploitants de grandes surfaces n’exploitent quasiment qu’en vigne ou en forêt.
Il semble donc que le travail du cheval sur de grandes surfaces ne convienne qu’à ce type
d’exploitation et ne puisse pas vraiment s’étendre à un autre type d’activité. Les meneurs
exploitants de grandes surfaces peuvent être divisés en deux catégories : les éleveurs, qui
exploitent de grandes surfaces surtout pour le dressage de leurs jeunes chevaux et les presta-
taires de services qui doivent exploiter de grandes surfaces pour se dégager un salaire. Peu
d’entre eux estiment que le cheval est réellement rentable, c’est la passion du cheval qui
justifie leur choix.
1.2 Les chevaux
La France compte neuf races de chevaux de traits : Ardennais, Auxois, Boulonnais, Breton,
Cob Normand, Mulassier Poitevin, Percheron, Comtois et Trait du Nord. On recense environ
90 000 chevaux de trait en France dont 40 % sont hors stud-book. La majorité de la production
de chevaux de trait (80 %) est destinée à la production de viande
1
. Les 20 % restant sont des-
tinés au loisir, au sport (et/ou à la compétition), et aux travaux forestiers et agricoles.
Les races
Les résultats de l’enquête font ressortir la prépondérance de quatre races dans les activités
agricoles et forestières : le Comtois (21 %), le Trait Breton (19 %), le Trait Ardennais et le Perche-
ron (18 % chacune). Deux de ces races (Comtois et Breton) correspondent aux races domi-
nant actuellement l’élevage. Les Bretons, Comtois et Percherons, sont très présents dans les
travaux agricoles, comme le montre l’étude de France Trait. L’Ardennais, quant à lui, arrive
en première position dans l’enquête menée sur le cheval attelé en ville
2
. Il semble donc que
les critères intervenant dans le choix du cheval, soient principalement liés à sa morphologie,
à sa force et à son tempérament.
1. INSEE, Exploitations agricoles selon la superficie agricole utilisée en 2010.
2
.
Enquête sur le cheval territorial : état des lieux et perspectives d’avenir.