Background Image
Previous Page  11 / 24 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 11 / 24 Next Page
Page Background

La traction animale en milieux agricole et forestier : Enquête sur l’emploi et les formations – 2014

11

(03/2,6 ² 0e7,(56 ² )250$7,21

presque tous les sols et par tous les temps alors que le tracteur est limité du fait de son poids

et du fort tassement des sols qu’il provoque. On peut également noter que le cheval n’utilise

pas d’énergies fossiles et n’entraîne donc pas de dégradations de l’écosystème ou de pollu-

tion sonore. La même étude compare alors le cheval au tracteur utilisant du bio-carburant,

moins polluant. Le même tracteur nécessiterait l’exploitation d’une surface de 5 hectares

d’oléagineux fournissant des bio-carburants pour fonctionner une année entière alors que

le cheval ne nécessite qu’un hectare et demi, partagé entre l’herbe, le foin, la luzerne et

le grain. Une fois encore, le cheval est plus intéressant que le tracteur. Un tiers des meneurs

évoque le fait que l’investissement initial ou l’investissement à long terme pour l’utilisation du

cheval est moins élevé que pour l’utilisation des machines

1

.

1. S. Douaud

et al.

, « Rapport de l’initiation à la démarche de projet : l’utilisation du cheval de trait dans l’agriculture

contemporaine en France », 2011.