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L’emploi salarié dans les centres d’entraînement de chevaux de courses

Reconnaître l’activité de débourrage/pré-entraînement qui prend une part essentielle et qui est un pas-

sage obligatoire dans le travail des jeunes chevaux.

• Autour du recrutement :

Bénéficier d’un service d’aide au recrutement plus abouti (connaissance des métiers et des profils, inter-

locuteur privilégié) et envisager d’autres formes de salariat : prestations ponctuelles, intérim, groupement

d’employeurs « courses ».

2.

Les changements souhaités par les salariés désireux de continuer

dans cette voie

62% des actifs désireux de poursuivre leur métier souhaitent voir leur salaire augmenter, au Galop comme

au Trot, avec notamment la mise en place d’une prime de risque.

Côté salarié, les principales améliorations qui faciliteraient l’exercice de leur métier sont :

§§

Respecter la législation : temps de repos et heures supplémentaires payées

§§

Avoir plus de personnel

§§

Etre mieux rémunéré

§§

Bénéficier de plus de reconnaissance de la part des employeurs

§§

Faire reconnaître le métier comme pénible et bénéficier de retraite anticipée

Les femmes sont plus en attente d’évolution de carrière, particulièrement au Trot, et les hommes d’amé-

lioration des conditions de travail.

3.

La formation professionnelle continue, mal valorisée

Chaque salarié dispose de droit à la formation qui peut être financé par le FAFSEA auquel cotisent les

employeurs relevant du régime agricole. 61% des salariés enquêtés ne connaissent pas les Congés Indi-

viduels de Formation et Droit Individuel de Formation. Le bilan de compétences semble être le dispositif

le plus connu des salariés.

Seuls 10 % des salariés ont bénéficié d’une formation au cours de leur parcours professionnel alors que

30% minimum d’entre eux en auraient besoin.

Les thématiques sur lesquelles les salariés sont demandeurs sont autant liées au cheval (maîtrise des tech-

niques de soins, à la maréchalerie spécialisée ainsi qu’aux techniques d’entraînement et à l’élevage),

qu’aux formations « hors cheval » (gestion d’entreprise (comptabilité/gestion, informatique) ainsi que

l’apprentissage des langues vivantes (anglais en majorité)).

Les employeurs, de leurs côtés, sont plus attirés par les formations « hors cheval » liés à la gestion de l’en-

treprise : comptabilité/gestion, langue vivante (anglais) et informatique.

53% des salariés ayant accès à la formation professionnelle continue s’orientent vers le passage du

Certificat d’aptitude professionnelle à la conduite d’animaux vivants (CAPTAV). Exemple de formation

« Autres » suivies : « CAP Maquillage artistique », « CAP Petite enfance » ou « diplôme de garde équestre ».

Verbatim employeur : « La formation adulte était une bonne chose mais il n’y a plus de financement

possible par le FAFSEA. »

Verbatim employeur : « Les entraineurs devraient plus facilement pouvoir se former aux langues

vivantes. Il faudrait faciliter les échanges entre les pays pour les jeunes. »

Verbatim employeur : « Les entraîneurs sont un peu livrés à eux-mêmes au début de leur carrière, il

serait bien de pouvoir les accompagner quelques mois au niveau de la gestion de leur structure. En

quelques sortes, il faudrait leur donner des clefs de suivi d’entreprise. »