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Cahier spécial métiers et formations / équi-ressources
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Entretenir et/ou améliorer la locomotion du cheval par
un parage approprié sur la boîte cornée et, en fonction
des besoins du cheval, par l’application de ferrures ou de
prothèses adaptées.
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Fabriquer, transformer et adapter tout type de fer à
l’animal.
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Ferrer ou poser tout type de fer en préservant le confort de
l’équidé.
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Gérer le fonctionnement de son atelier (évaluer les coûts de
fabrication, les frais indirects et choisir les procédures de
fabrication pour optimiser ses coûts).
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Communiquer avec la clientèle et également avec les autres
professionnels tels que les vétérinaires, ostéopathes, etc.
Missions
Formation
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CAP agricole Maréchal-ferrant.
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BTM Maréchal-ferrant.
Compétences et qualités requises
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Connaissances de l’anatomie du cheval, de son appareil
locomoteur et de biomécanique.
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Bonne résistance physique.
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Maîtrise des règles de sécurité et d’hygiène autour du
cheval.
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Connaissances des différentes techniques de contention.
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Calme et patience.
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Gestion de sa clientèle et d’une entreprise individuelle.
Évolutions de poste
La formation seule ne permet pas d’acquérir les compétences
nécessaires à l’exercice du métier. L’expérience en tant que
salarié dans une entreprise est vivement conseillée avant de
s’installer en travailleur indépendant.
Le maréchal-ferrant débutant dans une entreprise de
maréchalerie, peut devenir responsable d’équipe. Il peut
également développer sa propre entreprise ou plus tard
évoluer vers des postes d’enseignement de la maréchalerie.
Bon à savoir
STATUT : souvent indépendant, le maréchal-ferrant peut
aussi être salarié.
REMUNERATION : le revenu est variable selon le statut du
maréchal-ferrant (salarié ou indépendant). Du SMIC pour
un débutant à près de 3 000 € pour un maréchal confirmé
avec une clientèle établie.
OFFRE D’EMPLOI SUR EQUI-RESSOURCES : 22 offres
d’emploi diffusées en moyenne par an depuis 2016 en France.
Depuis 2013, on observe une augmentation de 20% du
nombre de marchaux-ferrants en France.
Maréchal-ferrant
Mét iers du soin et du compor tement
Gonzague Baijot
A la suite de mon CAPa
maréchalerie, j’ai passé mon BEPA
maréchalerie. Puis, j’ai obtenu mon
Brevet Technique des Métiers (BTM) maréchal-ferrant.
J’ai alors été formateur en école de maréchalerie. Je me
suis installé à mon compte à l’âge de 24 ans.
Chaque jour, je pare et rectifie les aplombs des poulains
et des yearlings. Puis, le reste de la journée, je ferre des
chevaux de selle, de courses, de saut d’obstacles etc.
Les chevaux d’élevage représentent tout de même
70%. Les déplacements sont fréquents. J’exerce dans
un rayon d’une heure de route autour de mon centre
d’activité.
Pour exercer cette profession, il est nécessaire d’aimer
les chevaux avant tout et d’être courageux car c’est un
métier très physique.
Il témoigne
Conseil équi-ressources
Exigeant et dur, l’exercice de la maréchalerie demande
une dextérité manuelle de chaque geste professionnel et
impose des contraintes physiques importantes. Le ma-
réchal-ferrant doit savoir s’adapter à une multitude de
clients, aux ambitions et programmes les plus diverses
(loisir, sport, élevage, etc.) et parfois collaborer avec
divers vétérinaires. Il doit avoir l’esprit ouvert pour ap-
prendre en permanence et se perfectionner.
Il travaille enextérieur toute l’annéemalgré les conditions
météorologiques qui peuvent être rudes (chaleur, froid,
pluie, mouches, poussière, etc). De plus, entretenir des
jeunes chevaux et certains chevaux compliqués peut
rendre le travail délicat.
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A Bassaler / Ifce
DR