

Cahier spécial métiers et formations \ équi-ressources
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Participe à la bonne santé des équidés en assurant une
bonne fonctionnalité de leur dentition, tout en maintenant
une relation étroite avec les vétérinaires.
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Evaluer l’état de la cavité buccale et réaliser les soins
adaptés en respectant les mesures d’hygiène nécessaires.
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Établirunprogrammedesoinssinécessairequipermettront
au cheval de retrouver une situation confortable pour
s’alimenter et/ou travailler.
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Identifier les anomalies et affections qui nécessitent
l’intervention d’un vétérinaire.
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Assurer l’information et le conseil aux clients.
Missions
Formation
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Diplôme d’Etat de docteur vétérinaire.
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Formation de technicien dentaire équin.
Pour exercer, les praticiens doivent être détenteurs du
titre de Technicien Dentaire Equin enregistré au RNCP
et délivré conjointement par la Fédération française des
techniciens dentaires équins (FFTDE) et le Groupement
interprofessionnel de la santé animale (GIPSA).
Les praticiens agréés sont conventionnés par la FFTDE et le
Conseil National de l’Ordre des Vétérinaires (CNSOV). La
signature de cette convention avec l’Ordre des Vétérinaires
est nécessaire au technicien dentaire équin pour exercer
conformément au Code Rural en vigueur.
Compétences et qualités requises
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Connaissances anatomiques et physiologiques adaptées à
l’odontologie des équidés.
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Connaissances des différentes techniques de contention et
des règles de sécurité.
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Calme et patience.
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Gestion de sa clientèle et d’une entreprise libérale.
Évolutions de poste
De par ses connaissances des équidés, le technicien dentaire
équin pourra se reconvertir dans d’autres métiers de la filière
(commerce, responsable d’écurie, etc.). Par la formation
continue, il peut également diversifier son activité en
proposant à sa clientèle d’autres prestations, selon les lois et
règlements en vigueur.
Bon à savoir
STATUT : indépendant.
REMUNERATION : variable selon la clientèle.
TENDANCE DE L’EMPLOI : en 2018, environ 150 dentistes
équins (hors vétérinaires) exercent en France. C’est une
activité qui s’est largement développée depuis 2013, mais qui
reste une activité de niche.
Technicien/ne dentaire
équin
Mét iers du soin et du compor tement
Samuel Djerrah
Suite à l’obtention de mon Bac
Sciences et Technologies de
l’Agronomie et de l’Environnement,
j’ai passé un BTS productions animales. Je suis entré
en 2004 aux Haras nationaux et ai travaillé comme
inséminateur, meneur, identificateur, palefrenier et
cavalier. En 2013, après ma formation de dentiste
équin, j’ai quitté les Haras. J’ai continué de me former
pendant un an alors que j’étais responsable d’un haras,
puis je me suis installé à mon compte.
Mes journées peuvent se dérouler dans une seule et
même écurie ou bien chez différents particuliers. Je
commence rarement avant 9h afin que les chevaux
soient nourris à mon arrivée et je termine vers
21h-22h. Je fais beaucoup de déplacements (75 000 à
80 000kms par an) en France comme à l’étranger. Je
m’adapte beaucoup à l’environnement du cheval pour
ne pas lui ajouter de stress en plus. Si le cheval vit au
pré, je ferai la consultation au pré, il en va de même
pour le box.
C’est un métier où le calme et la patience sont les maîtres-
mots. De plus, je trouve qu’il est important d’avoir déjà eu
une expérience avec les chevaux auparavant. Enfin, au vu
des kilomètres et des déplacements, c’est un métier qui
peut être difficilement conciliable avec une vie de famille.
Il témoigne
Conseil équi-ressources
Métier reconnu depuis peu, le technicien dentaire
équin est le plus souvent un professionnel indépendant.
Comme pour tout développement d’une activité, il
faut du temps pour aquérir et fidéliser sa clientèle. La
clientèle d’un technicien dentaire équin est souvent
répartie sur une vaste zone géographique et implique
donc de nombreux déplacements avec l’organisation de
tournées parfois très éloignées de son domicile.
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A. Laurioux / Ifce
DR