

Emploi, métiers et formations dans la filière équine – 2016
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Filière équine et emploi
Les formations aux métiers du cheval
L’adéquation formation-emploi
3. Une minorité de CDI proposés, sauf dans le secteur des courses
hippiques
Parmi les 7 métiers étudiés, 5 offres d’emplois sur 10 proposent des postes en contrat à durée déterminée
(y compris contrats d’apprentissage). Ces proportions correspondent à la caractérisation des contrats
issue des fichiers salariés de la MSA (Cf. Partie 1]II]3] page 16).
Ce rapport varie en fonction du métier (Cf. figure 50). Les employeurs de cavaliers d’entraînement
cherchent à fidéliser leurs équipes pour travailler leurs lots de chevaux. Ils proposent donc majoritaire-
ment des emplois en CDI. En revanche, même si certains accompagnateurs de tourisme équestre ont
du travail toute l’année sur leur structure, la saisonnalité de ce métier induit une proportion forte d’offres
d’emploi en CDD.
Les emplois de cavalier-soigneur, palefrenier et assistant d’élevage sont ceux qui se voient proposer le
plus grand nombre de contrats d’apprentissage.
Figure 50 :
Les types de contrats proposés par métier sur la période 2014-2015
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
Enseignant
d'équitation
Palefrenier-
garçon de cour
Cavalier
d'entraînement
Cavalier-soigneur
Lad jockey/lad driver
Accompagnateur
de tourisme équestre
Assistant d'élevage
Autres (Contrat aidé, …)
Contrat d'apprentissage
CDD
CDI
Source : équi-ressources, 2016
4. L’expérience plus que la formation… à première vue !
Tout comme en 2013, pour les années 2014 et 2015, une expérience de 1 à 3 ans est fréquemment
demandée (61% des offres d’emploi de lad jockey/lad driver, 59% des offres d’emploi de cavalier d’en-
traînement, 54% des offres d’emploi de palefrenier-garçon de cour, 54% des offres d’emploi d’assistant
d’élevage, 49% des offres d’emploi de cavalier-soigneur).
Toutefois, les employeurs d’enseignants d’équitation et d’accompagnateurs de tourisme équestre sont
ceux qui paraissent les plus détachés de ce critère.
Pour 6 employeurs sur 10, tous métiers confondus, la formation à détenir par le candidat n’est pas pré-
cisée. L’absence de référence n’est pas forcément synonyme de désintérêt pour la formation (Cf. Par-
tie 3]III]2] page 67).
Les métiers d’enseignants d’équitation et d’accompagnateurs de tourisme équestre se distinguent en
termes d’exigence de diplôme. En effet, 30% des employeurs d’enseignant d’équitation souhaitent
que le candidat soit titulaire d’un BPJEPS et 54% l’exigent. Concernant les offres d’emploi d’accompa-
gnateur de tourisme équestre, 57% des employeurs exigent un titre d’ATE ou un BPJEPS. Il est cependant
évident que les candidats doivent avoir l’un de ces diplômes pour pouvoir enseigner ou encadrer
légalement.