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Emploi, métiers et formations dans la filière équine – 2017
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Filière équine et emploi
Les formations aux métiers du cheval
L’adéquation formation-emploi
L’adéquation
formation-emploi
L’emploi et la formation entretiennent des relations complexes : l’appareil de formation et le niveau de
formation des individus qui en sortent peut influencer l’appareil productif et la structure de l’emploi ; réci-
proquement, le système d’emploi peut influencer l’appareil de formation
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.
L’OMEFFE aborde ce thème selon deux approches :
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l’insertion professionnelle ou scolaire (poursuite d’étude) des formés permet de s’interroger sur la per-
tinence d’une formation ;
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l’analyse des besoins du marché du travail et la réponse des candidats à l’emploi permet d’identifier
d’éventuelles inadéquations entre demande des employeurs et profils des candidats, ou de mettre en
évidence des préférences de recrutement.
Ces analyses se heurtent cependant à deux difficultés :
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Il est impossible de suivre les apprenants de la filière équine tout au long de leur carrière professionnelle
et de quantifier la perte ou l’apport que constitue leur présence ou leur absence de la filière.
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Des personnes en provenance d’autres formations que celles de la filière équine abondent également
le marché de l’emploi équin.
Selon le rapport national emploi, métiers et formations dans la filière équine 2016 :
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une majorité d’apprenants en CAP agricole poursuivent leurs études ;
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la Normandie est la région française qui recherche le plus grand nombre de salariés, en particulier
palefreniers-soigneurs/garçons de cour, cavaliers-soigneurs et assistants d’élevage ;
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les employeurs proposent principalement des CDD et recherchent des compétences spécifiques selon
le métier ;
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le profil type du candidat est une jeune femme résidant dans le Nord-Ouest de la France, cherchant
un poste dans le secteur des Établissements équestres ;
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des tensions existent sur le marché du travail, notamment pour les métiers de cavalier de débour-
rage-pré-entraînement et entraînement de chevaux de course (Galop) et d’assistant d’élevage.
Cette troisième partie abordera selon ce même déroulé et pour le territoire normand spécifiquement :
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l’insertion des diplômés issus d’une formation normande de la filière équine,
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les besoins du marché du travail, à travers l’analyse de la demande des employeurs normands,
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la « réponse » des candidats normands à l’emploi par l’analyse de leur profil,
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les éventuelles tensions sur le marché de l’emploi normand.
Enfin, l’OMEFFE, sur demande du conseil régional de Normandie, synthétise en fin de partie, les éléments
d’une prospection sur les emplois de demain en élevage équin.
42 Le marché du travail et la relation formation-emploi, Véronique Deprez Boudier, Commissariat général à la stratégie et à la
prospective, Conseil National Education Economie, octobre 2013
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PARTIE