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Emploi, métiers et formations dans la filière équine – 2017

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Filière équine et emploi

Les formations aux métiers du cheval

L’adéquation formation-emploi

5. Une minorité de CDI proposés, sauf dans le secteur des Courses

Parmi les 7 métiers étudiés, 6 offres d’emplois sur 10 proposent des postes en contrat à durée déterminée

(y compris contrats d’apprentissage).

Ce rapport varie en fonction du métier (

cf. figure 25

).

Les employeurs de cavaliers d’entraînement cherchent à fidéliser leurs équipes pour travailler leurs lots de

chevaux. Ils proposent donc majoritairement des emplois en CDI.

Les emplois de cavalier-soigneur sont ceux qui se voient proposer le plus grand nombre de contrats d’ap-

prentissage.

La part d’offres d’emploi proposées en CDI en Normandie (30%) est légèrement plus faible qu’à l’échelle

nationale (36 %), avec une plus grande précarité des emplois pour les sept métiers étudiés excepté celui

de lad jockey/lad driver. Cela reflète la tendance à la hausse des CDD dans l’emploi vue dans la pre-

mière partie.

Figure 25 : les types de contrats proposés par métier sur la période 2014-2015

Palefrenier-

garçon de cour

Enseignant d’équitation

Lad jockey/lad driver

Cavalier d’entraînement

Cavalier-soigneur

Assistant d’élevage

Agent d’entretien-

ouvrier agricole

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

20% 22%

46%

53%

36%

25% 23%

65%

50%

49% 38%

31% 57% 58%

3%

3%

1%

0%

18%

6%

0%

12%

25%

4%

9% 15% 12%

20%

CDI

CDD

Contrat d’apprentissage

Autres (Contrat aidé, )

Source : équi-ressources, 2017

6. L’expérience plus que la formation

Une expérience de 1 à 3 ans est fréquemment demandée (62 % des offres d’emploi de lad jockey/

lad driver, 62 % des offres d’emploi de palefrenier-soigneur-garçon de cour, 61 % des offres d’emploi

d’assistant d’élevage, 55 % des offres d’emploi d’agent d’entretien-ouvrier agricole, 49 % des offres

d’emploi de cavalier-soigneur, 45 % des offres d’emploi de cavalier d’entraînement). Toutefois, les

employeurs d’enseignants d’équitation sont ceux qui paraissent les plus détachés de ce critère (69 %

sont indifférents).

Pour la moitié des employeurs, tous métiers confondus, la formation à détenir par le candidat n’est pas

précisée. L’absence de référence n’est pas forcément synonyme de désintérêt pour la formation.

Le métier d’enseignant d’équitation se distingue en terme d’exigence de diplôme. En effet, 79 % des

employeurs souhaitent ou exigent que le candidat soit titulaire d’un BPJEPS. Il est cependant évident que

les candidats doivent posséder l’un des diplômes de l’enseignement pour pouvoir enseigner ou encadrer

légalement.