Témoignage de Sébastien Bitterlin
Ma formation est assez atypique.
J’ai obtenu un CAP agricole, un
Brevet d’études professionnelles
agricoles et enfin un Bac professionnel conduite et
gestion d’une exploitation agricole spécialité élevage
équin. Je suis devenu garçon de voyage en 2013, assez
inopinément par le biais de rencontres et d’acquisition
de compétences (permis poids lourd…).
C’est un métier sans routine particulière. Je m’occupe
des chevaux la veille de leur course, le jour de leur
course et les jours qui suivent également. Je les soigne,
les douche et les marche. Je suis aussi amené à aider
le jockey. Mes activités se concentrent donc sur deux
points : le transport des chevaux et le suivi de ces
derniers. Mes horaires ne sont pas fixes, j’arrive et
je repars en fonction des besoins, des courses et des
temps de trajets.
C’est un métier où la passion est nécessaire et où il
faut être soigneux, minutieux et patient. Une part
de perfectionnisme est important car il faut soigner
l’image des chevaux dont on s’occupe. Enfin, dans
des moments de « rush », il faut aimer l’adrénaline et
savoir garder son sang-froid.
Le mot du conseiller
Véritable homme de cheval, le garçon de voyage est une
personne de confiance capable de transporter et soigner
des chevaux. La densité du calendrier des réunions de
courses entraîne un besoin croissant de personnel sur
les routes. Le garçon de voyage doit être expérimenté,
autonome et connaître parfaitement les chevaux de
courses, ainsi que l’organisation des courses. C’est pour
ces raisons que le recrutement se fait essentiellement via
le réseau professionnel et le bouche-à-oreille.
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