Témoignage de Toma Chaput
Je rêve de faire ce métier depuis mes 12 ans. Cavalier dans un centre équestre tourné vers les randonnées et le western, j’ai passé un diplôme d’accompagnateur de tourisme équestre puis je suis allé me former dans une compagnie de spectacle équestre professionnelle spécialisée en chevalerie, cascades et voltige poste hongroise. J’ai ensuite intégré deux autres compagnies plus axées sur le dressage. La journée démarre vers 7h30 avec la gestion des écuries et des chevaux. Ensuite, la journée de travail des chevaux commence ! En grosse saison, je travaille surtout avec les chevaux qui sont moins habitués au spectacle ou qui doivent encore progresser : j’ai toujours 2 ou 3 jeunes chevaux en formation. Les séances de travail en liberté durent environ 40 minutes. Quand ce sont des chevaux expérimentés je m’en occupe environ 30 min. Avant tout, il faut être passionné pour exercer ce métier difficile car il y a de moins en moins de budget et de manifestations alors qu’il y a de plus en plus d’artistes. Je conseille d’avoir un plan B si votre projet n’aboutit pas. Il faut être capable de bien formuler ses propositions afin de pouvoir démarcher de la meilleure façon les festivals, organisateurs de spectacles, etc. Enfin, soyez persévérant, ayez votre propre univers : démarquez-vous !
Le mot du conseiller
Les cavaliers de spectacle exercent souvent en résidence dans divers sites, ce qui exige d’apprécier les déplacements. Rares sont ceux qui en vivent. Il est nécessaire d’avoir la « fibre artistique » et de maîtriser d’autres arts tels que le théâtre, la danse, la musique, etc. Il faut savoir se démarquer car la concurrence est rude.
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