Témoignage d'Anne-Sophie Mathieu
J’ai obtenu un Bac science médicosocial. J’ai été psychologue clinicienne puis j’ai fait la formation d’équicien et j’ai créé mon association « Pas à Pas ». Je fais de l’accueil de public toute l’année. J’accompagne un public en situation de handicap afin de lui proposer des loisirs thérapeutiques éducatifs. Je prépare les équidés. Je réalise également de la méthodologie de projet. Nous nous occupons aussi de l’administratif pour la gestion de l’association. C’est un métier où il faut être à l’écoute, faire preuve de disponibilité et de remise en question. Il ne faut pas rester cantonné dans ce qu’on pense acquis mais toujours avoir envie d’apprendre et de s’adapter. Ce métier permet d’apprendre le cheval autrement que par l’équitation traditionnelle.
Le mot du conseiller
L’équicien est un métier qui appartient à une filière émergente : celle de la médiation animale. La reconnaissance de la formation d’équicien est une avancée pour la médiation animale. Cette reconnaissance ne réglemente cependant pas la pratique de la médiation équine. Le titre d’équicien n’est donc pas obligatoire et n’oblige pas les employeurs à recruter un équicien pour leur activité. Ce qui nous amène à distinguer trois types d’activités : équicie (médiation équine pour personnes en difficultés), thérapie avec le cheval (temps d’accompagnement thérapeutique prescrits ou indiqués par un médecin) et équithérapie (soins psychiques médiatisés par le cheval et dispensés à une personne dans ses dimensions psychiques et corporelles). Les principaux employeurs des équiciens sont les collectivités territoriales, les associations et les structures privées.
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