Témoignage de Franck Mendiela
Après un bac scientifique et la
faculté de droit, j’ai commencé à
travailler dans le secteur bancaire.
Puis, j’ai obtenu mon concours de police et je suis entré
à l’école de Nîmes. J’ai débuté en tant qu’îlotier. J’ai
postulé dans les unités équestres départementales 5 ans
après. Suite à un entraînement intensif, j’ai réussi les
sélections et intégré une unité équestre départementale
en 2008. A ce jour, je suis adjoint au chef de l’unité, en
charge des entraînements physiques des cavaliers et de
la mise en pratique des techniques de police à cheval.
En général, la matinée est consacrée aux soins aux
chevaux et à l’entraînement. Ce dernier varie en
fonction des difficultés observées en mission. Les après-midis, nous nous consacrons aux diverses missions
qui sont essentiellement de la prévention (patrouilles,
sécurisation des foules lors de manifestations, etc). En
effet, le cheval intimide beaucoup de par sa taille.
Pour être policier à cheval, il faut avant tout être
policier et non un simple cavalier. Il faut avoir une
bonne préparation physique et une bonne résistance
aux diverses conditions climatiques. Il ne faut pas se
décourager en cas d’échec. En effet, il y a beaucoup plus
de candidats que de postes ouverts, nombreux sont les
collègues à s’être présentés une, deux, trois fois aux
sélections avant de pouvoir intégrer nos unités.
Le mot du conseiller
Le policier à cheval effectue de la prévention auprès des
personnes. Il doit donc avoir le sens de la médiation, être
capable à la fois de mesure et de fermeté. Cette mission
est facilitée par la présence du cheval qui joue lui-même
un véritable rôle de médiateur.
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