Métiers : Meneur Débardeur / Laboureur

Missions

Débardeur :

  • Utiliser la traction animale pour le débusquage et l’empilage du bois,
  • Se charger du transport des billots, de la coupe jusqu'au camion et du nettoyage des parcelles.
  • Nettoyer et travailler les parcelles aux accès difficiles  : fortes pentes, lits de rivière.
  • Bonne connaissance et maitrise des techniques d'abattage.

Laboureur  :

  • Travailler la terre et entretenir les cultures avec l'aide d'animaux choisis pour leurs aptitudes (désherbage, protection des cultures, récoltes, etc.) dans différentes natures de culture (vigne, maraîchage, plante sarclées, plantes aromatiques, petits fruits, voire céréales)
  • Insérer le travail du cheval dans l'itinéraire technique des cultures (périodes et types d'intervention).

Compétences et qualités requises

  • Maîtrise des techniques d'attelage et d'utilisation des équidés de travail (cheval, âne, mule)
  • Avoir une très bonne connaissance du travail et entretien du niveau de performance de l'équidé pour assurer son bien être et sa longévité dans l'activité
  • Savoir sélectionner un équidé pour son ou ses activités
  • Posséder des compétences agronomiques sur l'itinéraire d'entretien des sols et cultures
  • Connaissance de la forêt, de la sylviculture et de la viticulture.
  • Résistance physique et aptitude à travailler à l'extérieur.
  • Savoir s'adapter et gérer l'agenda des interventions sur l'année (fenêtre météo, insertion dans les pratiques culturales des clients)

Domaine(s) d'activité

Cheval utilitaire

Convention collective

Variable selon secteur d'activité

Évolution de poste

Le meneur débardeur ou laboureur peut diversifier ses activités autour du transport de personnes (exemple : agrotourisme) ou de biens (exemple : vendanges) voir faire des prestations plus éloignées de son cœur de métier sous réserve de disposer des ressources en compétences, cavalerie et matériel associées.

Formation(s)

Certains centres de formation dispensent des modules de découverte. Il est conseillé de réaliser une partie des stages dans des entreprises proposant l'activité ciblée.

Pour abattre un arbre en forêt, il faut être titulaire du Brevet Professionnel d'entrepreneur de travaux forestier.

Tendance de l'emploi

2 offres ont été diffusée sur le site d'équi-ressources en 2020.
Ces activités sont souvent pratiquées au sein d'ateliers diversifiés (maraîchage, tourisme, traction animale au sens large).
Rémunération variable selon le statut

Je suis fait pour ce métier si je suis

  • Attiré(e) par la nature et les travaux extérieurs
  • Attentif(ve) et prudent(e)
  • Résistant(e) physiquement

Retrouver notre quiz pour connaître le métier qui vous correspond


Témoignage de Vincent Seite

J’ai obtenu un Bac Sciences et technologies de l’agronomie et de l’environnement avant de passer un BTS ACSE. J’ai travaillé 5 ans en entreprise de négoce agricole par la suite. En 2007, j’ai créé mon entreprise en tant que débardeur et j’ai commencé mes premiers chantiers. La majeure partie de mon temps, je fais du débardage, du dessouchage de plantes invasives et de la prestation service (animation marché de Noël par exemple). Je fais également de la plantation et de l’entretien. Je commence vers 6h le matin, je nourris et fais les soins aux chevaux. Ensuite, à 9h, je suis opérationnel sur les chantiers jusqu’à 16h30 avec 30 min de pause le midi. Le soir, je rentre et fais de nouveau les soins aux chevaux. C’est un métier où il faut aimer le cheval mais surtout connaître et aimer la forêt afin de pouvoir évoluer seul et de la meilleure façon dans le milieu.

Témoignage d'Olivier Pichaud

C’est pour agir dans l’écologie que je me suis tourné vers le travail avec des chevaux. Mais la rencontre du cheval a décuplé mon ardeur et m’a donné une grande leçon de vie. Je vibre encore grâce à ce que le don de soi et la confiance réciproque apportent aux deux êtres aussi opposés que nous sommes. Le bien-être au travail de notre duo est essentiel. Nous travaillons essentiellement dans les vignes des crus méridionaux et souvent sur d‘authentiques parcelles centenaires. En 20 ans d’activité, j’ai vu les modes de cultures changer radicalement et aujourd’hui je suis convaincu que l’énergie douce du cheval peut aider à relever les défis de l’adaptation au changement climatique. Le monde vigneron est en pleine mutation et nous cherchons sans cesse avec mes clients à diminuer notre impact en adaptant nos outils, nos pratiques d’interventions, de plantation, afin de maintenir la vitalité et la fertilité des sols.

Le mot du conseiller

Comme son titre l’indique, le statut pour exercer est celui d’agriculteur. Une formation agricole n’est pas indispensable pour s’installer, mais elle permet d’obtenir des aides à l’installation. Les débouchés dépendent de la densité d’activités sur la zone d’installation. Il faut aimer le travail en extérieur et être un meneur aguerri. Une solide connaissance des caractéristiques du terrain ou du secteur sur lequel on évolue est essentielle.

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