Témoignage de Théo Ribo
J’ai commencé par un bac général option scientifique et j’ai effectué un BTS Production animale à la suite. Puis, je me suis orienté vers l’École européenne de dentisterie équine en Belgique, dans laquelle, je me suis formé en tant que technicien dentaire équin.Nos journées commencent à 7h00 et se terminent vers 18h. En général, je commence tôt le matin au vu de mon portefeuille client (courses). Il n’y a pas vraiment de journée type, nous pouvons effectuer dans la journée plusieurs soins dentaires tels qu’un examen de la dentition, un détartrage, une extraction, mais également un nivellement dentaire ou même faire face à des urgences. Le dentiste équin se déplace dans les haras, écurie, élevage ... Il est à la disponibilité du client.C’est un métier assez physique, qui entraîne beaucoup de déplacements. Il ne faut pas s’installer trop tôt. Le mieux est, tout d’abord, d’avoir des connaissances sur les équidés, les différents soins nécessaires à leur bien-être et d’avoir fait suffisamment d’études ou de formations spécifiques en dentisterie équine. Il est impératif de travailler en collaboration les vétérinaires, les ostéopathes, les maréchaux ... pour croiser les informations et adapter les soins.
En savoir plus :
Le mot du conseiller
Métier reconnu depuis peu, le technicien dentaire
équin est le plus souvent un professionnel indépendant
(micro-entrepreneur, société individuelle, etc). Comme
pour tout développement d’une activité, il faut du temps
pour acquérir et fidéliser sa clientèle. La clientèle d’un
technicien dentaire équin est souvent répartie sur une
vaste zone géographique et implique donc de nombreux
déplacements avec l’organisation de tournées parfois
très éloignées de son domicile.
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