Témoignage de Priscilla Navillod
Issue d’une famille d’éleveurs et
entraîneurs de quarter-horse, mes
parents ont une structure dans
laquelle ils proposent de l’enseignement d’équitation
western. J’ai passé un Bac général puis travaillé au sein
de la structure familiale pendant 4 ans. J’ai ensuite
entamé des études d’auxiliaire spécialisé vétérinaire
par correspondance avec l’école de Maisons-Alfort (94).
J’ai exercé au sein de cliniques vétérinaires rurales
puis équines. J’éprouvais des difficultés à gérer la mort
des animaux. J’ai donc cherché une alternative pour
m’épanouir professionnellement. Attirée par les sports
équestres et le bien-être des chevaux, je souhaitais
allier ces deux passions. J’ai alors intégré une école de
masseur en Angleterre. J’ai ensuite
fait valider ce diplôme en France.
Au quotidien, j’interviens aussi bien sur des foals aux
problèmes d’aplombs que sur des chevaux à la retraite.
Je masse régulièrement des chevaux de compétitions
au trot, galop ou de sport. Cela implique beaucoup de
déplacements, je réalise près de 100 000 km par an et
j’ai de grosses amplitudes horaires.
C’est un métier d’humilité, de passion et de feeling. Au delà de ce que vous apprendrez à l’école, vous devrez
beaucoup observer les chevaux.
Le mot du conseiller
Métier
encore peu connu, l’activité s’exerce principalement à
titre indépendant, toutefois quelques centres de thalassothérapie équine peuvent proposer des postes salariés.
Encore plus que l’ostéopathe animalier, le masseur équin devra être persévérant et patient avant de pouvoir
se créer une clientèle suffisante pour développer son
activité. Cette phase de prospection pourra être plus rapide, si vous pouvez compter sur un solide réseau et un
« bouche à oreille » favorable.
Table ronde métiers du soin et de la santé autour du cheval, 11 Juin 2021, Équi-Normandie -Haras du Loup (76)