

Cavaliers professionnels : emploi, métiers et formation – 2014
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AMÉLIORER LA RELATION EMPLOI-FORMATION
Les propositions qui suivent découlent du résultat des enquêtes et des entretiens menés
auprès des cavaliers ou de leurs employeurs. Elles ont pour unique objectif d’ouvrir des pistes
et de nourrir la réflexion sur les améliorations possibles en matière de formation des cavaliers
professionnels. Les premières sont d’ordre général. Les secondes s’appliquent à une forma-
tion unique, celle de l’École nationale professionnelle des Haras (Haras du Pin), afin de cerner
de façon plus précise et plus approfondie les possibilités d’ajustement ou de réforme.
4.1 Propositions générales
Mieux associer les professionnels de la filière aux parcours de formation
Faire le choix d’associer des professionnels de la filière à un système de formation présente
de multiples avantages :
n
Insertion facilitée des jeunes en sortie de formation.
n
Formation en adéquation avec les attentes des employeurs puisqu’ils participent à la réa-
lisation du référentiel de formation et à la formation des jeunes en entreprise via les stages
ou les systèmes d’alternance.
Quels peuvent être les professionnels concernés ?
n
Les éleveurs : ils possèdent un réservoir de chevaux à valoriser et sont de potentiels
employeurs des futurs cavaliers professionnels.
n
Les responsables/directeurs d’écuries de commerce, de compétition : ce sont eux les futurs
employeurs qui pourront ainsi participer activement à la formation de leurs futurs cavaliers
et donc agir en fonction de leurs attentes.
Allonger le cycle de formation pour accéder à un diplôme de niveau III
Dans la filière équine en général, il existe peu de formations de niveau III. Les formations de ce
niveau sont, soit des diplômes d’enseignement tels que le DEJEPS ou DESJEPS, soit des forma-
tions générales de type Brevet de technicien supérieur (BTS Production animale par exemple)
qui ne possède pas de spécialité « équine ».
Une formation « équestre » non orientée vers l’enseignement et débouchant sur un niveau III
(soit 2 de formation minimum) permettrait de préparer les futurs cavaliers professionnels à
toutes les facettes du métier. Des stages à l’étranger favoriseraient l’acquisition d’approches
équestres et de compétences plus diversifiées, les aidant également à créer un réseau sus-
ceptible de favoriser l’évolution de leur carrière.
Le programme de formation suivant est un modèle réalisé à partir des propositions des divers
professionnels interrogés au cours de l’enquête.
Compétences à acquérir au cours de cette formation
À ces programmes doivent évidemment s’ajouter chaque année des enseignements théo-
riques dans diverses matières :
n
Biomécanique du cheval.
n
Soins, santé nutrition du cheval de sport.
n
Informatique.
n
Langues (passage du TOEIC : examen international afin de justifier d’un niveau précis).
n
Gestion d’entreprise, comptabilité.
IV