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L’emploi salarié dans les centres d’entraînement de chevaux de courses

b) Une organisation du travail au rythme des chevaux et des courses

Selon les retours des enquêtes Ifce/AFASEC 2013 :

§§

Plus de 8 salariés sur 10, tous secteurs confondus, travaillent le dimanche, pour la majorité d’entre eux

à raison de 2 dimanches par mois pour du travail d’écurie.

§§

Les professionnels au Galop sont amenés à travailler de manière discontinue en concentrant les tâches

principalement le matin. Les cavaliers d’entraînement reviennent par roulement faire l’écurie du soir.

§§

Les cavaliers d’entraînement et lad-drivers/lad-jockeys travaillent en moyenne 39h/semaine. Les heures

supplémentaires sont plus courantes au Trot qu’au Galop, où les horaires hebdomadaires vont de 35 à

50h/semaine pour la moitié des lads driver/lads jockey (Cf. figures ci-dessous). Tous secteurs confondus,

un quart des salariés estiment travailler plus de 44h/semaine.

Figure 6 : Les horaires hebdomadaires de travail des cavaliers

d’entraînement répondants (Galop)

17,00

90,00

39,00

35,00 41,50

39,30

Source : Ifce-OMEFFE, d’après enquêtes Ifce/AFASEC 2013

Figure 7 : Les horaires hebdomadaires de travail

des Lad-driver/lad-jockey répondants (Trot)

10,00

73,00

39,00

35,00

50,00

41,78

Source : Ifce-OMEFFE, d’après enquêtes Ifce/AFASEC 2013

§§

7 salariés sur 10 identifient des périodes de surcroît d’activité dans leur métier :

– Au Trot : en hiver, lors des meetings et pendant la saison de monte (les entraîneurs sont en effet sou-

vent polyvalents et exercent également une activité d’élevage à côté de l’entraînement)

– Au Galop, au printemps et en été lors de la saison de courses

b) Des primes qui font parfois la différence quant aux niveaux de rémunération

Les salaires mensuels nationaux minimaux sont fixés selon les règles énoncées dans les conventions collec-

tives nationales des établissements d’entraînement de chevaux de course au Galop (du 20 décembre

1990) et au Trot (du 9 janvier 1979).

A temps plein (152 heures de travail / mois), un cavalier d’entraînement ou un lad-jockey/lad-driver sera

rémunéré autour de 1 550€ brut (au 1

er

janvier 2015). La détention du CAP Agricole Lad-Cavalier d’Entraî-

nement permet de commencer à un coefficient plus élevé dans la grille de rémunération.

Le tableau ci-dessous montre que les primes 2013 perçues par les cavaliers d’entrainement et lad-driver/

lad-jockeys sont relativement faibles. Sur les 325 réponses, 40% déclarent ne rien avoir perçu et 20% ont

touché moins de 500€ en 2013.