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Partie III
L’emploi et les métiers du secteur Courses
Les poursuites de carrière :
Au Trot
, les salariés souhaitant arrêter l’entraînement de chevaux de courses s’orienteront à priori tous
dans un autre secteur que celui des Courses. Les cadres resteraient plus dans la filière (même si hors
Courses) que les titulaires d’emplois moins qualifiés, qui eux, souhaiteraient s’orienter complètement vers
un autre secteur.
Dans la filière, les métiers de poursuite de carrière sont des métiers liés aux soins des équidés (assistant
vétérinaire, ostéopathe équin), à l’enseignement (formateur) ou au tourisme équestre (guide équestre).
Hors filière, ce sont les métiers de chauffeur routier/taxi qui dominent.
Au Galop
, 11 % des salariés souhaitent changer de métier mais pas de secteur à proprement parler. Ils
citent des métiers tels qu’éleveur ou encore transporteur de chevaux. Les métiers hors filière les plus cités
sont assistant maternel/éducateur, agent d’entretien d’espaces verts ou encore infirmier/aide-soignant
et concernent en majorité les femmes. Dans la filière, les métiers cités sont similaires à ceux du secteur Trot.
A retenir :
§§
Depuis 2012, baisse de l’emploi salarié agricole dans les centres d’entraînement au Galop et
stabilisation des effectifs au Trot
§§
De jeunes cavaliers d’entraînement et lad-drivers/lad-jockeys, principaux salariés des centres
d’entraînement (moyenne d’âge : 32 ans)
§§
3 salariés sur 10 sont des femmes.
§§
7 salariés sur 10 sont en CDI au Galop ; 6 sur 10 au Trot.
§§
Les secteurs du Trot et du Galop possèdent les turn-over les plus bas de la filière équine agri-
cole en 2014 (26% et 25%).
§§
Dans le secteur Courses, la grande majorité des salariés n’a ou n’ira pas travailler dans un
autre secteur de la filière équine pendant sa carrière.
§§
Les salariés souhaitant quitter leur emploi sont rares ; au Trot, ils s’orienteront vers un tout autre
secteur d’activité ; au Galop, ils visent des activités d’élevage ou de transport de chevaux.