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Cahier spécial métiers et formations \ équi-ressources

39

`

Assurer la promotion des étalons et leur utilisation en tant

que reproducteur.

`

Assurer la réalisation des saillies que ce soit en monte

en main (sur la jument) ou la récolte de l’étalon (sur un

mannequin) pour l’insémination artificielle.

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En concertation avec l’équipe de la structure, organiser la

planification de la monte en fonction du cycle des juments

et de la disponibilité des clients.

Missions

Formation

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BPREA.

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Bac pro CGEA.

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BTS agricole PA avec expérience dans la filière.

Compétences et qualités requises

`

Connaissances en reproduction, soin, alimentation et

génétique.

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Maîtrise des règles de sécurité relatives à la manipulation

des étalons.

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Résistance physique : grande amplitude horaire, travail le

week-end et capacité à travailler à l’extérieur.

`

Sens relationnel et commercial.

Évolutions de poste

L’étalonnier peut évoluer vers un poste d’inséminateur

(après obtention de la licence) ou de responsable d’élevage.

Bon à savoir

STATUT : salarié.

REMUNERATION : très variable (fixe + primes).

OFFRE D’EMPLOI SUR EQUI-RESSOURCES : 10 offres

d’emploi diffusées en moyenne par an depuis 2016 en France.

Poste majoritairement saisonnier de mars à juillet.

Etalonnier/ère

Mét iers de l’élevage

Benoît Gires

J’ai sous ma responsabilité

5 étalons et une équipe de 3

à 4 personnes. Mes journées

commencent à 6h. À 7h, les premières saillies ont lieu.

Les étalons peuvent honorer jusqu’à 4 fois par jour

et jusqu’à 160 juments par saison. Ils sont rentrés

du paddock à 14h et reçoivent leur deuxième repas.

Nous avons instauré un système de travail par la mise

au marcheur, la longe, ou le pas actif en main. Nous

effectuons leur toilette quotidienne. Les dernières

saillies ont lieu à 21 heures. L’autre partie de mon

métier s’oriente vers l’entretien du relationnel client,

un peu de commercialisation d’étalons, ainsi que les

présentations.

Pour exercer, il faut avoir de bonnes connaissances du

monde des courses, des pedigrees et être passionné par

ce milieu. Il faut accepter d’avoir de grosses amplitudes

horaires sur des journées pas forcément très intenses

mais où il faut être là. On doit avant tout savoir se faire

respecter de ses étalons, les aimer, trouver un équilibre

de respect mutuel sans leur « casser le moral ».

Selon moi, la meilleure école qui prépare au métier

d’étalonnier est celle de la voie des préparateurs de

yearlings pour les ventes.

Il témoigne

Conseil équi-ressources

Métier accessible après plusieurs années d’expérience au

seind’unharasoud’unélevage, l’étalonnierapourobjectif

quotidien de s’assurer de l’intégrité physique et mentale

des étalons qui lui sont attribués en vue d’optimiser leurs

carrières de reproducteurs. L’étalonnier connaît sur le

bout des doigts le pedigree et les performances sportives

de ses protégés. Il doit savoir les vendre, mais surtout

être en mesure de juger de leur état de forme et ou de

leurs besoins. Il doit aussi savoir faire preuve de calme,

de patience et parfois d’autorité auprès des étalons qui

peuvent avoir des sautes d’humeurs.

A Bassaler / Ifce

DR

C Saillet / Ifce