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Cahier spécial métiers et formations \ équi-ressources

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Sélectionner les équidés selon les critères de performance

recherchée (qualité de déplacement, aptitudes sportives,

viande…), définir les objectifs de production et organiser

l’élevage en conséquence.

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Choisir les étalons et les croisements.

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Faire reproduire les juments de sa propre structure,

assurer le poulinage.

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Soigner et éduquer les poulains pour ensuite les valoriser

lors de présentations aux concours d’élevage.

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Assurer la gestion des herbages et du cheptel : surveillance

des poulains et des juments en reproduction ou en

lactation, formation des jeunes chevaux, alimentation,

suivi des soins…

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Assurer les tâches administratives et financières, la

promotion, la vente des produits de l’élevage et les relations

avec les acheteurs potentiels.

Missions

Formation

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Bac pro CGEA option Système à dominante élevage.

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BTS agricole PA ou ACSE.

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BPREA.

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Licence Professionnelle production animale : Parcours

développement et conseil de la filière équine.

Compétences et qualités requises

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Connaissance pointue des chevaux (anatomie, physiologie,

psychologie, techniques de reproduction et de dressage) et

du marché.

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Maîtrise des techniques d’élevage et d’exploitation agricole.

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Connaissances en génétique et biologie animale.

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Connaissances en gestion comptable d’entreprise et en

gestion du personnel.

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Résistance physique (grande amplitude horaire, nuits de

garde…) et aptitude à travailler à l’extérieur.

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Aptitudes commerciales et organisationnelles.

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Maîtrise de l’anglais (un atout surtout dans le secteur des

courses).

Évolutions de poste

L’éleveur peut évoluer vers les métiers de marchand de

chevaux, courtier ou entraîneur. Il exerce souvent d’autres

activités : cavalier professionnel, enseignant, etc.

Bon à savoir

STATUT : indépendant.

REMUNERATION : selon le volume d’activité.

TENDANCE DE L’EMPLOI : l’activité d’élevage est souvent

une activité secondaire.

Eleveur/euse

Mét iers de l’élevage

Claire Bresson

J’ai fait un IUT de commerce et

suis passée de commerçante à

agricultrice en continuant avec

un brevet d’état d’éducateur sportif premier degrés

(BEES 1°) afin de pouvoir enseigner l’équitation.

Cependant, en 1997, ce diplôme ne délivrait pas le

statut d’agriculteur, j’ai donc obtenu un BPREA, tout

en achetant la structure du Haras de Gravelotte. J’ai

ensuite obtenu un certificat d’aptitude aux fonctions

d’inséminateur pour exercer en tant qu’inséminatrice

sur ma structure. Une fois installée en tant

qu’agricultrice, j’ai débuté mon activité d’élevage.

J’avais environ dix poulinières pleines chaque année.

J’ai développé mon activité avec des pensions de

propriétaires et du coaching.

Ma journée varie selon les saisons. De l’automne au

début d’hiver, mes journées sont consacrées à la mise

en place des catalogues, à la congélation des semences

d’étalons, à la préparation de la saison de monte et à

la promotion de l’élevage. Du milieu à la fin de l’hiver,

nous préparons les salons d’étalons et nous travaillons

sur les décisions de croisements. Du printemps au

début d’été, les poulinages vont occuper la plus grosse

partie de nos journées ainsi que l’organisation des

concours d’élevage sur la structure. Le reste de l’année

est consacrée à l’enseignement et au suivi des clients en

compétition. Pour ce qui est des horaires, ma journée

commence à 8h30 et se termine en général autour de

19h30. Il y a également des tâches administratives

relatives à l’élevage tous les jours.

Conseil équi-ressources

L’éleveur doit disposer de moyens fonciers et financiers

importants pour pouvoir s’installer. Il doit faire preuve

de patience car l’aboutissement de son travail peut

prendre plusieurs années.

A Bassaler / Ifce

Elle témoigne

DR