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Cahier spécial métiers et formations / équi-ressources

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Remplacer et/ou assister l’entraîneur.

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Représenter l’entraîneur lors de ses absences, autant à

l’entraînement le matin qu’aux courses l’après-midi.

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Manager des équipes, gérer les stocks et les relations

clients.

Missions

Formation

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CAP agricole Lad-cavalier d’entraînement.

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BAC pro CGEH ou CGEA.

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BTS agricole ACSE, option Hippique.

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Mastère spécialisé “Sciences et management de la filière

équine”.

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Darley Flying Start (formation internationale).

Compétences et qualités requises

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Sens du relationnel (climat de confiance avec l’entraîneur

et le personnel).

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Connaissance du cheval de course et des méthodes

d’entraînement.

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Connaissance du code des courses, du calendrier des

courses et des pedigrees.

Évolutions de poste

L’assistant entraîneur peut devenir entraîneur, courtier,

éleveur, formateur professionnel ou travailler dans les

institutions du monde des courses.

Bon à savoir

STATUT : salarié (statut cadre).

REMUNERATION : 2530€brutmensuel, selon la convention

collective. Très variable en fonction de la dimension de

l’écurie dans laquelle l’assistant exerce.

OFFRE D’EMPLOI SUR EQUI-RESSOURCES : 2 offres

d’emploi diffusées en moyenne par an depuis 2016 en France.

Assistant/e entraîneur

Mét iers des courses

Conseil équi-ressources

Il n’existe pas de formation ni de diplôme, il faut avoir

fait ses preuves dans le monde des courses et être

remarqué par un entraîneur pour être appelé à assister

à l’entraînement. L’assistant doit être une personne

expérimentée et de confiance.

Adobestock

Paolo Paciello

J’ai commencé à monter dès 4 ans.

La passion des courses prend vite

le pas sur celle de l’équitation. Pour

mon père, suivre des études, c’est obligatoire, j’ai alors

entamé un cursus en faculté de droit. En parallèle,

je montais à l’entraînement. Puis je me suis installé

sur l’hippodrome de Milan, en tant qu’entraîneur.

Ma réputation grandit, mon effectif croit jusqu’à 120

chevaux en 2010. Crise économique en italie oblige,

je suis contraint de mettre fin à mon activité. Un ami

Italien, assistant entraîneur me contacte pour une

proposition. En effet, l’entraîneur François ROHAUT

recherche son assistant. Nous acceptons : l’expérience

est juste parfaite.

Mon quotidien est concentré sur l’activité des

écuries. Je fais la connexion avec l’entraîneur, les 4

responsables et les 30 cavaliers. Je débute le matin

aux écuries par faire le tour des chevaux. Je supervise

l’attribution et la préparation des chevaux. Je prends

ensuite les ordres de l’entraîneur concernant le

programme d’entraînement du jour de chacun. Je

supplée ou remplace l’entraîneur en cas d’absence

pour l’observation du travail des chevaux à la piste.

J’interviens dans l’aide à la prise de décision en ce

qui concerne les engagements des chevaux. Trois fois

dans la semaine, je reçois les jockeys pour les exercices

plus poussés. Nous nous répartissons les travaux

d’observation entre la petite et grande piste. Je crie et

verse toujours autant ma larme lorsqu’on remporte une

course que lorsque j’étais à mon compte.

Il témoigne

DR

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