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Cahier spécial métiers et formations / équi-ressources

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Optimiser le potentiel d’un cheval pour le compte d’un

propriétaire lors d’une course.

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Monter ou driver les chevaux le matin et monter ou driver

en course l’après-midi (jusqu’à 6 courses dans la journée).

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Gérer les déplacements et les engagements (s’il ne fait pas

appel à un “agent de jockey”).

Missions

Formation

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CAP agricole lad-cavalier d’entraînement.

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BAC pro CGEH ou CGEA.

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Licence de jockey et/ou driver (délivrée par les sociétés

mères France Galop ou Le Trot) obligatoire.

Compétences et qualités requises

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Grande disponibilité.

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Excellente condition physique et bonne hygiène de vie

(restriction de poids au galop et trot monté).

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Goût prononcé pour la compétition, sens de la stratégie et

de la tactique de course.

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Bon relationnel (propriétaires, entraîneurs, presse…).

Évolutions de poste

Il peut devenir entraîneur (les jockeys/drivers cumulent

souvent ces deux activités), assistant entraîneur, garçon

de voyage, courtier, éleveur, formateur professionnel ou

travailler dans les institutions du monde des courses.

Bon à savoir

STATUT : salarié d’un entraîneur ou travail en free-lance

(indépendant). Le jockey devient salarié du propriétaire du

cheval lorsqu’il le monte ou le drive en course.

REMUNERATION : la rémunération d’un jockey

professionnel est variable selon le type de course mais évolue

en fonction de ses performances. Le jockey perçoit un fixe de

1 480,27 € brut mensuel, auquel s’ajoute un pourcentage du

prix en cas de monte gagnante : 5 % pour le trot, 10 % pour le

plat, et 9 %pour l’obstacle.

OFFRE D’EMPLOI SUR EQUI-RESSOURCES : 7 offres

d’emploi diffusées en moyenne par an depuis 2016 en France.

Driver-jockey (trot)

Jockey (galop)

Mét iers des courses

Alexandre Chesneau

J’ai intégré l’école des courses

hippiques (AFASEC) de Chantilly

à 13 ans et j’ai ensuite passé mon

Baccalauréat professionnel conduite et gestion d’une

entreprise hippique. Embauché à la sortie de l’école, je

suis chez un entraîneur depuis 2 ans.

Nous nous levons aux alentours de 5h, puis nous allons

monter les chevaux de nos propriétaires. Les après-

midi, nous allons aux courses. Il y a environ 4 à 5

réunions de courses par semaine.

C’est un métier passion qui nécessite de l’envie. Il faut

être en capacité de respecter les contraintes physiques

notamment les critères de poids qui sont exigeants

dans le métier.

Il témoigne

Conseil équi-ressources

Le métier de driver-jockey est exigeant, des contraintes

de poids sont à respecter, les horaires peuvent être

atypiques et obligent à une gestion logistique du

quotidien. Il s’agit d’un métier d’athlète pour qui la

réussite s’impose pour perdurer. Les carrières sont

courtes, beaucoup de jockeys se reconvertissent vers

d’autres métiers relatifs au cheval (journaliste hippique,

équipementier...).

Ifce/L Chavance

DR

Pixabay