

Introduction
Travailleur de l’ombre, le groom exerce une fonction mal connue du grand public. Si le cœur de son
métier repose sur la prise en charge du bien-être physique et psychique de l’animal, d’autres tâches sont
connexes à cette activité telles qu’assurer les déplacements du cheval-athlète en France et à l’étranger
ou encore planifier son travail en tenant compte des temps forts de l’écurie.
Le groom est responsable des soins, prépare le cheval pour son cavalier et peut même participer au
travail quotidien de l’équidé. Très peu cité dans les publications et manquant de visibilité, il contribue
pleinement à la réussite du couple cavalier-cheval. Il est défini comme le bras droit du binôme précé-
demment cité.
Bien que le rôle et les compétences du groom soient reconnus au sein de la filière « sport », les formations
professionnelles pour exercer le métier sont peu nombreuses et peinent à obtenir la reconnaissance des
professionnels. En effet, les professionnels peinent toujours à trouver des grooms compétents et motivés.
En outre, aucune fiche emploi ou métier du Répertoire Opérationnel des Métiers et des Emplois (ROME),
répertoire créé par le Pôle Emploi, ne peut être mis en correspondance avec le métier de groom. Ce
métier n’est donc pas reconnu en France.
Cette étude émane des travaux d’Anne-Laure Antonin-Busnel, étudiante en master2 professionnel « Édu-
cation, formation et mutations sociales : Ingénierie et professionnalité » en 2015 à l’Université de Caen en
Normandie.
L’étude présente deux objectifs :
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Décrire les activités et les champs de compétences du groom
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Identifier et définir les besoins des professionnels en termes de compétences recherchées
Le travail mené entre l’Université de Caen et l’Observatoire des métiers, de l’emploi et des formations de
la filière équine (OMEFFE) résulte d’une approche quantitative à partir de statistiques extraites du service
équi-ressources et d’une approche qualitative issue des recherches de Anne-Laure Antonin-Busnel.