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Partie II

Groom : un métier peu visible bien qu’indispensable

Groom :

un métier

peu visible bien

qu’indispensable

L

es sports équestres ont vu le jour dans l’antiquité. Indispensable au couple cavalier-cheval, nous pou-

vons supposer que le métier du groom a émergé à cette même période. L’évolution de l’usage du

cheval et de l’équitation implique des changements pour les professionnels et leur organisation de tra-

vail. Pourtant, à ce jour, le métier de groom n’est ni défini, ni reconnu. Et pour cause, la diversité des

tâches, la polyvalence et la multitude de compétences nécessaires en font un métier difficile à cerner.

Le groom évolue au sein d’écuries de sport pratiquant la compétition. Entre 2006 et 2016, les compétitions

de niveau Amateur et Pro ne cessent de se développer (+10%)

1

. Les premières tendances 2017 restent

favorables avec une légère hausse de +0,2% de licenciés en catégorie Amateur et +1,2% en catégorie

Pro

2

. Ce métier existe dans un contexte qui lui est donc plutôt favorable.

Emplois visés

II.1.1

Prémisse de définition

D’un point de vue lexical, le terme « groom » est un anglicisme qui provient du verbe « to groom » signi-

fiant panser, toiletter. Ainsi, par extension, celui qui s’occupe du cheval est dit « groom ».

Le groom travaille dans une écurie de compétition de sports équestres où il assure le bien-être du che-

val-athlète, tant sur un plan physique que sur un plan moral. Pour cela, il évalue l’état de santé des

chevaux sous sa responsabilité, il organise et dispense des soins quotidiens de nature préventive et/ou

curative visant à maintenir ou rétablir la bonne santé de l’animal. Il peut être amené à suivre les appro-

visionnements de l’écurie. Il est aussi en charge des transports des équidés sur le territoire national et

international et en organise la logistique inhérente. Souvent, il participe à l’entraînement des chevaux

en assurant l’échauffement et la récupération du cheval à pied et/ou monté sous la responsabilité du

1 Source : OMEFFE d’après données FFE 2016.

2 Source : Conjoncture filière cheval n°27 – juin 2017, OESC-Ifce.

II

PARTIE

II-1