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Partie II
Groom : un métier peu visible bien qu’indispensable
• Le groom jeunes chevaux
En plus des activités communes à l’ensemble des grooms, il gère les déplacements des jeunes che-
vaux (4, 5 et 6 ans) sur des concours qui leur sont réservés, tout en assurant leur bien-être. Souvent, il est
chargé d’un piquet d’une dizaine de chevaux dont il assure l’éducation. Majoritairement, les concours
jeunes chevaux se déroulent sur des jours de semaine et s’effectuent le plus souvent sur des terrains
peu éloignés de l’écurie.
Le groom participe à l’éducation du jeune cheval à pied du fait des différents soins et manipulations.
En attendant le cavalier,
le groom échauffe le jeune
cheval pour le préparer
à des efforts physiques.
• Le groom concours
Il est également appelé « groom de haut niveau » ou
encore « groom international » du fait de ses déplace-
ments fréquents sur les concours ayant lieu en France
et à l’étranger. Une expérience significative et des
références sont nécessaires pour atteindre ce niveau.
Il a en charge la logistique liée à ces transports dont les
règlementations peuvent varier d’un pays à l’autre :
les formalités administratives et sanitaires, la planifica-
tion des itinéraires en respectant la réglementation
des transports d’animaux vivants en vigueur.
Que ce soit en camion, en bateau ou en avion, le
temps de transport des chevaux cumulé aux journées
de concours oblige bien souvent le groom à s’ab-
senter des écuries durant plusieurs jours, voire parfois
plusieurs semaines. Ses journées sont longues. Elles
démarrent avant l’aube et ne se terminent qu’en
fin de soirée. C’est donc un emploi à réserver à une
personne nomade ayant une très bonne capacité
d’adaptation aux contraintes liées à un environne-
ment étranger.
En cours de saut d’obstacles, le groom aide
le cavalier à s’échauffer et lui règle ses obstacles.