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Groom : un métier à reconnaître ?
Le groom
« freelance »
Le groom doit savoir
présenter les chevaux à pied
pour qu’ils soient examinés
par les vétérinaires.
Ce dernier type de groom se distingue par son statut. Indépendant et non salarié, il s’adapte encore plus
rapidement aux habitudes d’une écurie et d’un cavalier car à son arrivée sur le concours le cheval lui
est confié avec son carnet, il en devient responsable et gère seul la logistique du ou des chevaux sur le
concours. Il travaille avec son réseau et peut être amené à revenir régulièrement chez les mêmes cavaliers.
Après plusieurs années d’expérience dans le métier, certains grooms décident d’exercer leur activité en
tant qu’indépendants. Ils proposent alors leurs services à des employeurs professionnels ou amateurs afin
de renforcer des équipes déjà existantes aux écuries ou bien en concours, en semaine et/ou en week-
end. Souvent, les interventions sont ponctuelles (les périodes de travail sont réduites) et sont réalisées, en
globalité, auprès des mêmes clients.
Les activités peuvent aussi bien consister à participer aux soins dans les écuries qu’assurer le transport des
chevaux à l’étranger.
L’intérêt pour l’employeur est d’avoir recours à quelqu’un d’expérimenté uniquement lorsqu’il en a
besoin. Par exemple, une écurie de 50 chevaux qui déciderait de réaliser la tonte de toutes ses montures
en un seul jour ou encore une écurie de sport ayant besoin d’une personne pour charger le camion, le
conduire et le décharger.
Ce type de groom nécessite une grande expérience dans les chevaux et dans le « grooming » car le
travailleur doit s’adapter facilement à la cavalerie en présence, qu’il ne connaît pas, mais aussi à une
équipe déjà en place. Enfin, il doit avoir acquis un large spectre de savoir-faire afin d’être en capacité
de réaliser un maximum de missions (tonte, conduite, monte…).
II.1.4
Évolutions et reconversions possibles
Il existe des possibilités d’évolution pour les grooms. En général, un salarié débutant commencera en
tant que « groom maison » ou encore « groom jeunes chevaux ». En accumulant des expériences, il
pourra s’il le souhaite, devenir « groom concours ». Mais les horaires et les conditions de travail difficiles du
métier font que certains grooms préféreront se tourner vers un statut de prestataire de services ou encore
vers d’autres métiers, comme celui de responsable d’écurie afin d’avoir un emploi plus stable avec des
horaires plus réguliers voire des horaires qu’il peut ajuster à ses besoins.
Grâce aux compétences acquises notamment en soins, manipulation des chevaux mais également en
transport et logistique, des évolutions vers les six domaines professionnels suivant peuvent être envisagées :
ß
Le management (responsable d’écurie, d’élevage)
ß
L’élevage (technicien)