

Palefrenier-soigneur : un métier en mutation ? - 2012
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Du côté des candidats, 20% d’entre eux ne possèdent aucun diplôme équin. 15% sont sans
diplôme aucun. Ce pourcentage, en cohérence avec la demande des employeurs pour
des non-qualifiés, autorise ces candidats à se présenter sur le marché du travail sans diplôme.
Il est intéressant de noter que 35% des candidats enquêtés ne possèdent pas de diplôme en
rapport avec la profession. Ces jeunes s’orientent vers la filière cheval soit par goût, soit par
opportunité au moment de leur recherche d’emploi. La filière serait donc en mesure, pour
le métier de palefrenier, d’absorber davantage de personnel puisque, par ailleurs, l’insertion
des diplômés « cheval » est plutôt bonne.
Seuls 21% des candidats enquêtés sont titulaires du CAPA, soit un pourcentage inférieur de
moitié à la demande des employeurs. Une des explications à ce décalage pourrait être la
volonté des centres de formation d’amener leurs candidats vers le baccalauréat, alors que
ce niveau de diplôme n’est pas obligatoirement souhaité par les employeurs.
28% des candidats détiennent un niveau bac, soit un taux légèrement supérieur à la demande
exprimée par les employeurs. Toutefois, on constate aussi que l’insertion des titulaires du Bac
pro est meilleure que celle des titulaires de CAPA. Les employeurs expriment donc, sur le
papier, une demande qui ne reflète pas tout à fait leurs pratiques.
13% des candidats détiennent un niveau BTS A, soit, pour les secteurs de l’élevage et des
courses, un taux correspondant à la demande exprimée des employeurs.
21%
19%
13%
CAPA Soigneur d'équidés
BEPA Activité Hippique
BAC Pro CGEA
BTSA Support Equin
Sans formation équine
28%
19%
Figure 17 : Diplômes détenus par les employés
Source : Enquête palefrenier, Université de Caen, Equi-ressources, Pôle Hippolia, 2011