

Palefrenier-soigneur : un métier en mutation ? - 2012
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6.2 - Facteurs externes susceptibles d’impacter l’avenir du métier de palefrenier
Employés, employeurs et responsables de centres de formation se sont prononcés sur les
éléments susceptibles, à leur sens, de transformer le métier de palefrenier. Le questionnaire
leur permettait de choisir plusieurs « innovations », en les classant par ordre d’importance :
1
Litière (gestion automatisée de l’évacuation, etc.)
2
Alimentation (distribution automatisée, etc.)
3
Matériel de travail (aspirateur à crottin, etc.)
4
Organisation des bâtiments (stabulations, boxes modulables, etc.)
5
Evolutions technologiques (vidéo-surveillance, logiciel de suivi des actes sanitaires, etc.)
6
Réglementation en matière d’hygiène et de sécurité
7
Réglementation en matière de droit du travail
8
Réglementation en matière de protection de l’environnement
9
Evolutions socio-économiques (féminisation, etc.)
10
Evolutions en matière d’approche et de traitement du cheval (éthologie, etc.)
Les réponses ont été analysées à la fois en fonction de leur nombre total et en fonction de
leur positionnement, prioritaire ou non.
6.3 - Le point de vue des employeurs
Les employeurs placent
l’organisation des bâtiments
(système de curage, boxes modulables,
stabulation, etc.) en tête des évolutions susceptibles de réformer lemétier de palefrenier (dans
le sens d’une amélioration qu’ils appellent de leurs vœux). Ces innovations, déjà présentes
dans de nombreuses écuries récentes, permettent de gagner un temps et une énergie
considérables lors du nettoyage des écuries. Elles impliquent un savoir-faire supplémentaire
en conduite, manipulation et entretien des engins mécanisés.
Les innovations en matière de
litière
et de
matériel de travail
viennent en seconde et troisième
position pour les employeurs.
L’entretien des écuries, cœur de métier du palefrenier, justifie la priorité accordée aux
améliorations susceptibles d’intervenir dans ces domaines. Ces innovations vont en général
dans le sens d’un recours moins exigeant à la force physique et tendent à rendre le métier
plus accessible aux femmes.
Les innovations en matière de
nouvelles technologies
sont également mentionnées par de
nombreux employeurs mais leur impact est jugé plus éloigné dans le temps.
Les professionnels de l’informatique travaillent sur des logiciels capables d’enregistrer de très
nombreuses informations. Le palefrenier, dans son travail quotidien, aurait accès à la partie
« cheval » du logiciel afin d’effectuer le suivi quotidien de l’animal. Un tel équipement implique
l’accès, pour les employés, à un ordinateur muni d’une connexion internet. Les palefreniers
devront donc maîtriser l’outil informatique. Dans les grandes structures, les employeurs
estiment qu’un équipement de ce type constitue un gain de temps considérable.
Les autres thématiques arrivent très loin derrière ou ne sont pas retenues du tout.