Témoignage de Paolo Paciello
J’ai commencé à monter dès 4 ans. La passion des courses prend vite le pas sur celle de l’équitation. Pour mon père, suivre des études, c’est obligatoire, j’ai alors entamé un cursus en faculté de droit. En parallèle, je montais à l’entraînement. Puis je me suis installé sur l’hippodrome de Milan, en tant qu’entraîneur. Ma réputation grandit, mon effectif croit jusqu’à 120 chevaux en 2010. Crise économique en Italie oblige, je suis contraint de mettre fin à mon activité. Un ami Italien, assistant entraîneur me contacte pour une proposition. En effet, l’entraîneur François ROHAUT recherche son assistant. Nous acceptons : l’expérience est juste parfaite. Mon quotidien est concentré sur l’activité des écuries. Je fais la connexion avec l’entraîneur, les 4 responsables et les 30 cavaliers. Je débute le matin aux écuries par faire le tour des chevaux. Je supervise l’attribution et la préparation des chevaux. Je prends ensuite les ordres de l’entraîneur concernant le programme d’entraînement du jour de chacun. Je supplée ou remplace l’entraîneur en cas d’absence pour l’observation du travail des chevaux à la piste. J’interviens dans l’aide à la prise de décision en ce qui concerne les engagements des chevaux. Trois fois dans la semaine, je reçois les jockeys pour les exercices plus poussés. Nous nous répartissons les travaux d’observation entre la petite et grande piste. Je crie et verse toujours autant ma larme lorsqu’on remporte une course que lorsque j’étais à mon compte.
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Le mot du conseiller
Il n’existe pas de formation ni de diplôme, il faut avoir fait ses preuves dans le monde des courses et être remarqué par un entraîneur pour être appelé à assister à l’entraînement. L’assistant doit être une personne expérimentée et de confiance.