Témoignage de Solène Housset
J’ai d’abord passé un Bac technologique sciences et technologies de l’agronomie et du vivant, puis dans la foulée un BPJEPS en apprentissage au sein d’un centre équestre. Finalement, je n’ai pas mis en pratique mon diplôme d’enseignante. J’ai débuté en tant que cavalière au sein d’une écurie de dressage, mais je n’y trouvais pas vraiment ma place. J’ai décidé alors de m’orienter vers le CSO en intégrant une écurie de concours en tant que cavalière-soigneuse. Quotidiennement je travaille, longe et soigne les chevaux. Je fais un peu d’entretien d’écuries, j’assiste le maréchal-ferrant. Il peut m’arriver de groomer en concours jeunes chevaux et nationaux. Je vais bientôt débuter en tant que cavalière-soigneuse au sein d’une écurie de commerce de chevaux. Cette expérience me permettra de monter un maximum de chevaux différents ce qui est parfait pour s’améliorer. C’est évidemment un métier de passion mais, si vous aimez les chevaux et les voir évoluer, vous n’aurez pas l’impression de vous rendre « au travail » le matin. Il faut tomber dans de bonnes « maisons » et ne pas négliger les études car, en l’occurrence, je ne pense pas exercer ce métier toute ma vie.
Le mot du conseiller
Les employeurs avouent avoir du mal à recruter du personnel compétent à cheval. Le niveau équestre des cavaliers maison est difficile à définir, car chaque écurie a ses exigences en termes de compétences équestres. Un galop 7 et une expérience en compétition sont cependant des atouts pour décrocher le premier emploi. Par la suite, le bouche-à-oreille aidera à progresser au sein des écuries. Il sera demandé au cavalier soigneur une grande polyvalence.
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