Témoigniage de Béatrice Thomas
Une semaine type : 9h - 16h30 avec
une demi-heure de pause le midi, un
jour de travail par weekend et deux
jours de repos. J’entretiens les boxes, les paddocks
et les pistes de travail. Je nourris, sors les chevaux et
réalise des transports divers.
Pour les futurs palefreniers-soigneurs, je conseillerais
la voie de l’apprentissage : il y a des gestes et des
réflexes à acquérir par la pratique et l’observation.
Avoir son permis EB est un plus. Il faut évidemment
aimer les chevaux, apprécier le travail en extérieur
et les travaux physiques. Être autonome est essentiel
car nous sommes souvent livrés à nous-mêmes. Ce
métier n’est pas fait pour ceux qui veulent monter à
cheval car le palefrenier se concentre sur les soins et
les animaux. Je ne suis pas très compétitrice, l’animal
m’attire avant tout. Vous pouvez être palefrenier pour
un centre équestre, au sein d’une écurie de courses,
d’un élevage ou d’une écurie de spectacle équestre : vos
tâches varieront selon l’activité de votre employeur.
Enfin, c’est un métier passionnant qui demande de
l’implication.
En savoir plus :
Vidéo métier
Le mot du conseiller
Palefrenier soigneur, le métier indispensable. Il n’existe
pas un palefrenier soigneur mais « DES » palefreniers
soigneurs. C’est un métier transverse par excellence
que l’on retrouve aussi bien à l’élevage que dans un club
hippique ou encore au sein d’une écurie de courses. Il
est, de loin, le professionnel le plus représenté dans la
filière équine. Le palefrenier dédie son temps au bien
être des chevaux, à l’entretien des structures et diverses
missions inhérentes aux activités en lien avec le cheval.
Il faut donc être passionné par l’animal, ne pas souhaiter
monter et bien maîtriser le fonctionnement d’une
structure équestre.
Conférence métier "Soigneur Palefrenier" avec Joséphine CARLO, Salon du Cheval de Paris 2019
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