Témoignage de Christophe Hondermarck
J’ai fait des études agricoles en école
polytechnique. Par la suite, j’ai fait
un CAP sellier harnacheur avant de
m’installer à mon compte. Je suis itinérant ; la majeure
partie de mon temps dans mon camion, je voyage du
Calvados à l’Ile de France. Je suis toujours sur la route
et me déplace sur des concours et chez les particuliers.
Il n’y a pas de journée type, on ne sait jamais à quoi
s’attendre chez un client. Je suis amené à réparer
des couvertures comme des sangles, des filets et des
licols. Les fabrications se font, elles, uniquement sur
demande. Je m’occupe de tout ce qui se rapporte à
l’équitation autant pour le cavalier que pour le cheval.
En ce moment, le commerce se fait plus rare, le milieu
se meurt et pour des artisans comme moi il est assez
difficile d’évoluer. Pour exercer cette profession, il est
nécessaire d’être manuel et d’avoir de la logique.
Le mot du conseiller
Même si l’expérience n’est pas obligatoire pour exercer
en libéral, une expérience au sein d’un atelier réputé
est fortement recommandée. Elle vous permettra
d’approfondir votre technicité et de vous faire votre
«carte de visite». Le sellier-harnacheur peut travailler au
sein de structures industrielles sur un poste spécialisé ou
dans une entreprise artisanale de sellerie en intervenant
tout au long du processus de fabrication.
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