Métiers : Sellier(ère) harnacheur

Missions

  • Travailler le cuir grâce à un ensemble de techniques (coupe, parage, couture à la main ou à la machine, collage, assemblage, patinage, astiquage…) et le transformer en objets le plus souvent fabriqués sur mesure à partir de données fournies (mesures, gabarits).
  • Intervenir dans la préparation, la réalisation, la finition et parfois la vente des pièces destinées à la pratique de l’équitation : sellerie, briderie, équipement du cavalier et parfois maroquinerie.
  • Réaliser du “sur-mesure” pour le confort à la fois du cavalier et du cheval.
  •  Assurer des présences sur des salons ou des manifestations pour présenter et vendre ses produits.
  • Réparer du matériel d’équitation en cuir.

Compétences et qualités requises

  • Dextérité manuelle : maîtrise des techniques de coupe, de parage, etc...
  • Connaissance du cuir.
  • Capacité d’abstraction : travail à partir de mesures, gabarits, etc...
  • Connaissance du cheval et de sa morphologie.
  • Goût du travail soigné.
  • Sens de l’organisation et du commerce.

Domaine(s) d'activité

Equipements / Services

Convention collective

Convention collective Accords professionnels du 8 décembre 2009 (industries de la maroquinerie, chasse, sellerie...).

Évolution de poste

Une formation en sellerie est nécessaire pour acquérir les bases de travail. Le sellier-harnacheur peut devenir responsable d'atelier ou formateur.

Formation(s)

  • CAP Maroquinerie,
  • CAP Sellerie générale,
  • Bac Pro métiers du cuir.


Tendance de l'emploi

15 offres d'emploi diffusées en moyenne par an depuis 2020.

Rémunération  : Variable selon le statut.

Je suis fait pour ce métier si je suis

  • Manuel(le)
  • Créatif(ve)
  • Minutieux(se)

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Vidéo métier


Podcast

Témoignage de Christophe Hondermarck

J’ai fait des études agricoles en école polytechnique. Par la suite, j’ai fait un CAP sellier harnacheur avant de m’installer à mon compte. Je suis itinérant ; la majeure partie de mon temps dans mon camion, je voyage du Calvados à l’Ile de France. Je suis toujours sur la route et me déplace sur des concours et chez les particuliers. Il n’y a pas de journée type, on ne sait jamais à quoi s’attendre chez un client. Je suis amené à réparer des couvertures comme des sangles, des filets et des licols. Les fabrications se font, elles, uniquement sur demande. Je m’occupe de tout ce qui se rapporte à l’équitation autant pour le cavalier que pour le cheval. En ce moment, le commerce se fait plus rare, le milieu se meurt et pour des artisans comme moi il est assez difficile d’évoluer. Pour exercer cette profession, il est nécessaire d’être manuel et d’avoir de la logique.

Le mot du conseiller

Même si l’expérience n’est pas obligatoire pour exercer en libéral, une expérience au sein d’un atelier réputé est fortement recommandée. Elle vous permettra d’approfondir votre technicité et de vous faire votre «carte de visite». Le sellier-harnacheur peut travailler au sein de structures industrielles sur un poste spécialisé ou dans une entreprise artisanale de sellerie en intervenant tout au long du processus de fabrication.

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