Témoignage de Ronan Daniel
J’ai un Bac professionnel élevage
équin. Puis, j’ai passé un BTS
agricole. Enfin, j’ai obtenu une
licence en sciences de l’éducation qui m’a donné le
niveau de diplôme nécessaire pour enseigner.
J’ai été éleveur à mon compte pendant une dizaine
d’années et je suis ensuite devenu enseignant
formateur. Aujourd’hui, je garde toujours en parallèle
mon activité d’élevage.
Je fais quotidiennement des préparations de cours,
des corrections de copies et de l’enseignement. Je fais
aussi du suivi individuel (rapport de stage, suivi en
entreprise, etc.). De plus, je consulte régulièrement
les actualités et les nouveautés dans le milieu de la
recherche afin de rester informé.
En tant que formateur, je m’adresse à différents
niveaux (du CAP à la formation adulte), je dois donc
m’adapter. De plus, la zootechnie est diverse et une
spécialisation peut, parfois, fermer des portes. Il
est donc bon de rester assez ouvert et d’avoir les
compétences pour parler de zootechnie animale en
général (équins, bovins, caprins, etc.).
Le mot du conseiller
Le formateur doit faire preuve de pédagogie et avoir une
bonne connaissance technique autant en milieu agricole
qu’en milieu équestre. Les organismes de formation
disposant d’une écurie d’application pour compléter
l’enseignement théorique apprécient que le formateur
soit titulaire du BPJEPS pour encadrer les apprenants.
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