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Cavaliers professionnels : emploi, métiers et formation – 2014

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Dans le cadre des cours pratiques, des intervenants sont sollicités au cours de la formation

pour des thématiques diverses : préparation aux épreuves de modèle et allures, stages tech-

niques en dressage, CSO et cross. Les cours théoriques sont dispensés dans la première partie

de la formation (de novembre à février), la charge de travail autour des chevaux augmen-

tant progressivement. La formation aborde la zootechnie (hippologie, alimentation, repro-

duction, pathologie, suivi sanitaire), la gestion d’entreprise (gestion financière, filière équine,

marketing…) et la pratique de l’anglais. Elle apporte également des apprentissages de base

en maréchalerie et en sellerie. Enfin le CAPTAV (Certificat d’aptitude pour le transport d’ani-

maux vivants) est passé pendant la formation.

Les sorties en concours de CSO font partie intégrante de la formation. Dans un premier temps,

les élèves concourent sur le circuit FFE en épreuves amateur ou pro, soit avec les chevaux

d’âge mis à leur disposition, soit avec leur monture personnelle qu’ils peuvent amener au

Haras du Pin durant la formation. Les concours de valorisation des jeunes chevaux organisés

par la SHF débutent en mars. L’objectif pour les élèves est de se qualifier pour la finale natio-

nale des jeunes chevaux de CSO de Fontainebleau. En moyenne, les jeunes réalisent 120 par-

cours au cours de la saison dont environ 90 sur les circuits de valorisation des jeunes chevaux.

À l’issue d’une année de formation, les jeunes ont réalisé une saison complète de formation

d’un jeune cheval de sports équestres de CSO, à savoir le débourrage, ainsi que le travail et

la valorisation de chevaux de trois à six ans. Ce cycle correspond au travail d’une entreprise

dont le métier est la valorisation de chevaux de sports. Le coût élevé de la formation à l’ENPH

est un frein à la sélection de candidats ayant un niveau à cheval élevé.

Le CEZ de Rambouillet

La formation par apprentissage implique une alternance de périodes en entreprise et de

périodes au centre de formation. L’année comprend 16 semaines de formation et 31 semaines

en entreprise. Compte tenu des besoins de main-d’œuvre liés à la saison de concours qui

débute en mars, les périodes « CFA » sont concentrées en début de formation.

Les apports théoriques (gestion, soins aux chevaux…) sont dispensés en début de formation

sur cinq semaines. Les jeunes passent ensuite quatre semaines consécutives en entreprise à la

période traditionnellement consacrée aux débourrages. Le CFA ne disposant pas de jeunes

chevaux à débourrer, cet apprentissage est confié aux entreprises. Le perfectionnement

technique est réalisé en premier lieu lors d’un regroupement de deux semaines à Saumur où

les élèves sont pris en charge par les instructeurs de l’École nationale d’équitation (ENE). Ils

suivent les cours avec un cheval personnel ou confié par l’entreprise d’apprentissage. L’ENE

peut également mettre des chevaux à disposition. Par la suite, les cinq semaines de regrou-

pement entre janvier et mars se déroulent sur un site proche de Rambouillet où les élèves sont

encadrés par des instructeurs prestataires en dressage et en CSO. Serge Cornut est l’inter-

venant principal autour duquel s’articule le suivi du travail des chevaux qui participent aux

regroupements. De la même manière, les cours sont dispensés sur des chevaux personnels,

appartenant au maître d’apprentissage ou fournis par le CFA (chevaux d’éleveurs franciliens

ou de l’école). L’objectif est de former les cavaliers à mettre en œuvre un travail de base

solide sur le plat avec de jeunes chevaux. À l’issue de chaque semaine, des consignes de

travail sont proposées aux apprentis. Les maîtres d’apprentissage qui le souhaitent peuvent

bénéficier des stages avec les intervenants gratuitement.

Les élèves passent également deux semaines dans une entreprise en Allemagne. Les objec-

tifs attendus sont une insertion dans des structures équestres allemandes (où ils participeront à

toutes les tâches) et une appropriation des techniques de débourrage, dressage et valorisa-

tion du jeune cheval. Joint à l’utilisation de l’anglais, ce séjour permet aux jeunes de dévelop-

per leur vocabulaire professionnel et les incite à établir des relations avec des professionnels

reconnus pour un stage de perfectionnement ou un emploi futur.