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VI

discipline.

Les postes de cavalier d’entraî-

nement trouvent également diffi-

cilement preneurs, en raison à la

fois des risques liés à l’exercice

du métier mais aussi des condi-

tions de travail. On constate éga-

lement, sur ce type de poste, un

important turnover. Il faut savoir

que c’est un travail difficile et exi-

geant. C’est aussi un secteur qui

est marqué par une saisonnalité

des activités. Il n’est pas rare de

voir un cavalier d’entraînement

changer de région au cours de

l’année.

Voit-on se développer de

nouveaux métiers, des

métiers d’avenir ?

C.L. :

Récemment reconnu, le mé-

tier d’équicien (professionnel de

la médiation équine) se répand de

plus en plus auprès de structures

équestres. Souvent à leur compte,

ces professionnels du cheval et

de la personne ne font pas encore

l’objet de recrutement de la part

des employeurs. Pour exercer ce

métier, il est indispensable de se

former auprès d’établissements

agréés (Equit’aide (54)).

Dans le secteur des courses, les

propriétaires et les entraîneurs

font également de plus en plus

appel à des cavaliers de débour-

rage et de pré-entraînement. Les

centres de pré-entraînement (pré-

paration du cheval avant l’entraî-

nement pour les hippodromes),

qui se développent de façon ex-

ponentielle, recherchent quoti-

diennement du personnel capable

de débourrer et de préparer les

jeunes chevaux à leur future car-

rière sportive.

M-J.L. :

On constate une augmen-

tation des offres de formation et

des demandes de candidats dans

le domaine du cheval dans les tra-

vaux agricoles ou forestiers ou

de son utilisation dans les villes

(transpor t des personnes, ra-

massage des ordures…) Mais les

offres d’emploi dans ces secteurs

sont encore rares. Il est peut-être

encore trop tôt pour parler réelle-

ment de « nouveaux métiers. »

(1) Brevet professionnel de la jeunesse, de

l’éducation populaire et du sport

Infographie

L’emploi dans la filière cheval

Les emplois générés par le cheval en France

Près de 180000 personnes en emploi (direct et indirect)

70 % en lien avec le cheval (producteurs, utilisateurs, vétérinaires, maréchaux-ferrants,

transporteurs, abattoirs…).

Les emplois salariés générés par le cheval en France

Près de 33000 emplois salariés générés par les activités d’élevage, équitation et courses

Le secteur de l’équitation: plus de la moitié des emplois salariés.

Répartition territoriale

Écuries de courses: près de 60 % des salariés situés dans les régions suivantes:

Établissements équestres : 30 % des emplois situés dans les régions

suivantes:

Source: ObservatoireMétiers Emploi Formations Filière Équine (OMEFFE) d’équi-ressources

Contacts:

Marie-Josée Laconde:

employeur-mpy@apecita.com

Charlène Lourd:

charlene.lourd@ifce.fr

Propos recueillis par

Aude Bressolier

JulienEichinger

DanielBerkmann