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Pourquoi l’association

Filière Cheval a-t-elle été

créée?

Guillaume Blanc :

En mars 2018,

les cinq sociétés

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qui composent

le secteur du cheval ont décidé de

s’associer, même si leurs métiers et

leurs enjeux diffèrent. Elles ont en

commun leur activité liée au che-

val. Les professionnels ont voulu

donner une cohérence à cette fi-

lière, avoir une vision commune et

travailler sur des projets ensemble

pour être plus efficaces. La filière

veut être entendue non seulement

auprès des pouvoirs publics mais

aussi auprès de la société fran-

çaise. Un volet important en com-

munication est donc prévu. Pour

Le cheval doit être considéré

comme un produit agricole

opinion

Cahier expert Filière équine

Guillaume Blanc est directeur de

l’accompagnement à la filière équine

au sein de l’Institut français du cheval

et de l’équitation.

éviter qu’un secteur ne prenne le

leadership, la gouvernance change

de président tous les six mois.

Quels sont les princi-

paux enjeux actuels et vos

revendications?

G.B:

Les problématiques diffèrent

selon le secteur. Par exemple, nous

agissons pour enrayer la chute des

naissances dans l’élevage français

ou encore nous renégocions le taux

de TVA puisque nous sommes pas-

sés en 2010 d’une taxe de 5,5 % à

20 %, ce qui a impacté l’ensemble

des acteurs. La filière souhaite

ainsi que le cheval soit considéré

comme un produit agricole depuis

sa conception jusqu’à sa transfor-

mation. Transversalement, la filière

doit faire face à l’évolution des ré-

glementations concernant la traça-

bilité et la fin de vie des équidés. Ce

dernier sujet reste sensible au sein

de la société. La Fédération natio-

nale du cheval vient ainsi de finali-

ser une charte du bien-être équin.

Il existe le cheval de course,

de sport, le poney. Pou-

vez-vous vous attarder sur le

cheval de trait?

G.B :

Les races de territoires che-

vaux et poneys sont majoritaire-

ment présentes dans le Sud pour les

loisirs. Du Poitou à l’Ouest jusqu’à

la Franche-Comté à l’Est, on trouve

les berceaux des races de trait. Et

de l’Auvergne aux Pyrénées, se si-

tuent les zones de multiplication

dans lesquelles sont élevés les ani-

maux. On parle aujourd’hui de che-

val de travail, plus que de cheval de

trait, car les fonctions de ces che-

vaux ont beaucoup évolué ces der-

« On parle aujourd’hui de cheval de travail

car les fonctions de ces chevaux ont

beaucoup évolué ces dernières années. »

IFCE

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