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Groom : un métier à reconnaître ?
employeurs souhaiteraient à 90% que les formations de groom proposent des cours de soins courants,
88% de toilettage, 86% d’entretien des écuries et du matériel. Les connaissances plus poussées telles que
l’alimentation et les premiers gestes vétérinaires sont attendues à hauteur de 77%.
Alors que le cavalier laisse au groom le soin de gérer son piquet de chevaux (aspect physique et mental),
il n’est pas indispensable pour lui que le groom gère les démarches administratives du type engagement
en concours, gestion des carnets...
Enquête 2015 : Quels seraient les domaines de compétences à approfondir
ou à aborder en formation ?
Difficultés rencontrées
Indispensables
Facultatif
Inutile
Alimentation
77,36%
22,64%
0,00%
Soins courants
90,48%
9,52%
0,00%
Soins vétérinaires
72,73%
25,45%
1,82%
Toilettage
88,46%
11,54%
0,00%
Notions de maréchalerie
66,00%
32,00%
2,00%
Notions de bourrellerie
8,51%
57,45%
34,04%
Gestion d’écurie (planning)
66,00%
32,00%
2,00%
Longe
90,57%
9,43%
0,00%
Travail monté
74,00%
24,00%
2,00%
Transport (réglementation)
64,15%
30,19%
5,66%
Permis C
64,15%
32,08%
3,77%
Anglais
22,22%
66,67%
11,11%
Manipulation en sécurité
96,49%
3,51%
0,00%
Entretien écurie et matériel
86,54%
13,46%
0,00%
Démarches administratives (engagement)
15,91%
65,91%
18,18%
Anne-Laure Antonin-Busnel –
La construction de l’identité professionnelle :
L’exemple du groupe professionnel émergent des grooms, 2015
Pour 1/3 des employeurs, il faut 12 mois de formation pour qu’une personne acquière les bases du métier
en formation. Cependant, cette durée doit-être ajustée selon le niveau d’entrée des élèves en forma-
tion. Il est évident qu’un novice mettra davantage de temps à acquérir les réflexes du métier qu’un
amateur d’équitation.
Puisqu’un grand nombre de techniques s’apprennent sur le terrain, 39% des employeurs souhaitent que
des stages ponctuels se répartissent sur l’ensemble de la formation ou qu’une alternance régulière se
fasse sur l’ensemble de la période de formation (34%).
Si les employeurs semblent favorables à la formation de futurs grooms, 44% d’entre eux ne souhaitent pas
envoyer en formation leur propre groom car ils n’en éprouvent pas le besoin. Pour l’autre grande moitié
des sondés, 13% souhaiteraient envoyer en formation leur groom sur la totalité d’une formation et 43% sur
des modules ciblés.
Les cavaliers Belges ne sont pas en reste car chez eux aussi des formations voient le jour pour pallier au
manque de main d’œuvre qualifiée. En septembre prochain, le CEFA de Libramont proposera à une
douzaine de jeunes de 15 à 25 ans une nouvelle formation pour devenir groom équestre.