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Convention collective nationale concernant les établissements d’entraînement de chevaux de galop du
20 décembre 1990.
Palefrenier-soigneur : un métier en mutation ? - 2012
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II
Un palefrenier, des palefreniers
Tous les palefrenier-soigneurs exercent un tronc commun de fonctions, liées à l’entretien des
écuries et des chevaux. Toutefois, au-delà de ces fonctions de base, les palefrenier-soigneurs
sont amenés à posséder une spécialité, afin de répondre aux exigences particulières du
secteur dans lequel ils travaillent (élevage, courses, centres équestres…).
2.1 - Un tronc commun de fonctions
Deux conventions collectives mentionnent les fonctions du palefrenier-soigneur.
Dans la convention collective des entraîneurs
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de galop, ces fonctions sont réparties sur le
« garçon de cour » et le cavalier d’entraînement débutant. Le garçon de cour est « l’employé
qui exécute les travaux courant de l’écurie tels l’entretien et le nettoyage. » Il peut être amené
à promener les chevaux en main mais ne les soigne pas. Ce sont les cavaliers d’entraînement
débutant (1
er
et 2
ème
échelon) qui soignent les chevaux.
La convention collective sur le personnel des centres équestres du 11 juillet 1975 classe le
palefrenier-soigneur dans la catégorie 1 des emplois de maintenance et de soins. Quatre
fonctions de bases sont évoquées, que le palefrenier exerce sous les ordres de son
employeur :
n
entretien des écuries,
n
accueil du public,
n
animation,
n
gestion des stocks.
Les fonctions d’entretien recouvrent : maintenance, soins et valorisation des équidés.
La fonction de gestion vient en complément puisqu’il s’agit d’assurer les soins courants
des équidés et d’informer le responsable sur les stocks d’alimentation et de fourrage. Les
deux autres fonctions sont moins essentielles (participer à l’accueil du public, s’intégrer
éventuellement dans une équipe d’animation).
A ces fonctions de base viennent s’ajouter celles déterminées par le secteur d’activité du
palefrenier.
2.2 - Des métiers divers : l’impact du secteur d’activité
Trois filières distinctes structurent le secteur du cheval : les courses, le sport-loisirs et la viande.
Secteur transversal aux trois précédents, l’élevage constitue également un univers spécifique,
avec son économie, ses contraintes et ses caractéristiques.
Si les palefreniers ne sont pas concernés par le secteur « viande chevaline » (sauf dans
sa dimension élevage), en revanche, ils sont fortement touchés par les singularités socio-
économiques et techniques des deux autres secteurs. Pour mieux cerner les caractéristiques
d’exercice d’un métier diversifié, il nous a semblé nécessaire d’opérer une segmentation plus
fine de l’univers équin. Ainsi, nous distinguons : l’élevage, les courses, le sport et les centres
équestres (loisirs). Les objectifs de production propres à chacun de ces secteurs et leur modèle
économique influent sur les conditions d’exercice du métier, comme sur les compétences et
qualités recherchées chez les palefreniers.