Témoignage de Gonzague Baijot
A la suite de mon CAP maréchalerie,
j’ai passé mon BEPA maréchalerie.
Puis, j’ai obtenu mon Brevet
Technique des Métiers (BTM) maréchal-ferrant. J’ai
alors été formateur en école de maréchalerie. Je me suis
installé à mon compte à l’âge de 24 ans.
Chaque jour, je pare et rectifie les aplombs des poulains
et des yearlings. Puis, le reste de la journée, je ferre des
chevaux de selle, de courses, de saut d’obstacles etc.
Les chevaux d’élevage représentent tout de même
70%. Les déplacements sont fréquents. J’exerce dans
un rayon d’une heure de route autour de mon centre
d’activité.
Pour exercer cette profession, il est nécessaire d’aimer
les chevaux avant tout et d’être courageux car c’est un
métier très physique.
En savoir plus :
Interview complète de Benjamin Balavoine
Vidéo métier :
Le mot du conseiller
Exigeant et dur, l’exercice de la maréchalerie demande
une dextérité manuelle de chaque geste professionnel et
impose des contraintes physiques importantes. Le maréchal-ferrant doit savoir s’adapter à une multitude de
clients, aux ambitions et programmes les plus diverses
(loisir, sport, élevage, etc.) et parfois collaborer avec
divers vétérinaires. Il doit avoir l’esprit ouvert pour apprendre en permanence et se perfectionner.
Il travaille en extérieur toute l’année malgré les conditions
météorologiques qui peuvent être rudes (chaleur, froid,
pluie, mouches, poussière, etc). De plus, entretenir des
jeunes chevaux et certains chevaux compliqués peut
rendre le travail délicat.
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