Témoignage d'Elodie Duchesne
Chaque matin, je me lève à 6 heures pour me rendre aux écuries où je monte les chevaux à l'entraînement jusqu'à 13 heures. C'est tôt mais avec de tels horaires, j'ai tous mes après-midi libres. Des demi-journées durant lesquelles je vais souvent à l'hippodrome pour voir mes chevaux courir ou pour tout simplement profiter de l'ambiance. C'est un endroit très convivial où je retrouve des personnes que je connais.
En étant cavalier d'entraînement, je travaille uniquement en extérieur. Ce qui est à la fois agréable et déplaisant. Quand il fait beau, c'est un plaisir (et surtout moins ennuyeux que de rester assis dans un bureau), mais lorsqu'il fait froid et qu'il pleut, c'est dur.
Si l'on est passionné, on supporte cette composante sans difficulté. Afin de se former correctement, un jeune doit choisir un bon établissement pour son apprentissage. C'est en tout cas là que j'ai le plus appris !
En savoir plus :
Conférence métier "Cavalier d'entraînement" avec Christophe CARRÉ , Salon du Cheval Paris 2019
Le mot du conseiller
Le cavalier d’entraînement a pour mission la sortie quotidienne d’un nombre d’environ 4 à 5 chevaux par matinée. Ces sorties ont pour objet le maintien et la mise en condition optimum d’un cheval de courses à l’entraînement. Le cavalier d’entraînement doit faire preuve de « sens du cheval » pour savoir retranscrire à l’entraîneur ses sensations à la piste, avoir un bon niveau à cheval et ne pas avoir peur des sensations fortes. Il peut être amené à assurer l’entretien des litières et aider aux soins des chevaux.
Cavalier d'entrainement - Vidéo AFASEC
Découvrez la fiche Equipédia